Selon un diplomate irakien
Les djihadistes de l'Etat islamique (daesh) se livrent au trafic d'organes prélevés sur des personnes exécutées, affirme l'ambassadeur de l'Irak aux Nations unies.
Le représentant permanent de l'Irak au Conseil de sécurité de l'Onu, Mohamed Alhakim, a annoncé mercredi que les combattants du groupe djihadiste EI pratiquaient le trafic d'organes prélevés sur les prisonniers et les otages exécutés.
Selon le diplomate, cette pratique constitue l'une des principales sources de financement des activités terroristes de l'EI.
A titre d'exemple, M. Alhakim a cité la découverte d'incisions chirurgicales sur de nombreux corps enterrés dans des charniers. Il a souligné que la plupart des morts avaient subi une ablation des reins.
L'ambassadeur a supposé que les djihadistes perpétraient des exécutions en masse pour prélever des organes et a invité la communauté internationale à lancer une enquête pour repérer les filières de leur écoulement.
Toujours selon le diplomate irakien, au moins une douzaine de médecins ont été exécutés à Mossoul, l’une des villes d’Irak dont s’est emparé l’EI , pour avoir refusé de participer à ces prélèvements d’organes.
Avec Sputnik