23-11-2024 07:25 PM Jerusalem Timing

Le Hezbollah dément les allégations d’un journal saoudien

Le Hezbollah dément les allégations d’un journal saoudien

AlWatan a parlé d’une soi-disant tentative d’assassinat du ministre incarcéré, Michel Samaha..

Le bureau des relations médiatiques du Hezbollah a signalé vendredi, dans un communiqué, que les informations publiées dans le quotidien saoudien Al-Watan concernant une tentative syrienne déjouée visant l’assassinat de Michel Samaha, sont erronées.

Le texte   indique que "ce qui est écrit dans l'article  n'a aucun lien avec la vérité, il s'agit juste d'une accusation vide et injuste  construite  sur des faits irréels".

«Ces informations sont erronées en tout et nous nous  réservons le droit de prendre toutes les mesures approuvées par la loi", a conclu le communiqué.


En fait l'article s'est réferé à l’annonce faite par le ministre libanais de la Justice Achraf Rifi  selon leuqle il serait en possession d’informations concernant une tentative d’assassinat du ministre incarcéré, Michel Samaha.

En réponse, la famille de M. Samaha a considéré que cette annonce visait à faire pression sur le Tribunal militaire pour l’empêcher de consentir à sa libération suite aux demandes réitérées des avocats de la défense. Ceci en soulignant que la protection de M. Samaha contre tout risque potentiel relève, en effet, théoriquement et en premier lieu de la responsabilité de l’État libanais...

 

Qui est Michel Samaha?

Ancien ministre libanais de l’information, ancien membre du parti phalangiste (milices chrétiennes libanaises), Michel Samaha a ainsi affirmé le 4 juillet 2011 sur la télévision «Al Manar» que Saad Hariri, le fils de Rafic hariri assassiné, avait souscrit en sa qualité de premier ministre du Liban un engagement renonçant au tribunal Spécial sur le Liban, de même qu’a son financement à la condition expresse qu’aucune censure parlementaire ne sanctionne sa gestion gouvernementale.

Hariri jr avait posé en outre comme condition qu’aucune poursuite ne soit engagée contre les faux témoins qui ont vicié le déroulement de l’enquête, ni contre les officiers qui lui sont proches, le général Achraf Rifi, directeur des forces de sécurité intérieure, Wissam Hassan, chef du bureau du renseignement, ni que l’évaporation de douze milliards de dollars du ministère des finances sous la gestion Hariri.

Samaha paiera le prix fort pour ses révélations. Au terme de la mandature Sarkozy, il sera neutralisé, l’été 2012, sur ordre de Wissam al Hassan, sous l’accusation de menées pro syriennes et anti libanaises, sur la base d’un témoignage d’un agent triple, Milad Kfouri. Kfouri, ancien membre des milices chrétiennes libanaises, reconverti dans la prestation de services auprès des Syriens et du Clan Hariri, a disparu depuis de la circulation, exfiltré et son silence, semble-t-il, monnayé à son pesant d‘or.