Les attaques contre Obama en hausse sur fond de la campagne menée contre lui par Netanyahou et ses alliés américains.
Les attaques contre Obama en hausse sur fond de la campagne menée contre lui par Netanyahou et ses alliés américains.
Barack Obama aime l'Amérique et l'a dit: la Maison Blanche est montée au créneau vendredi après les propos de l'ancien maire républicain de New York Rudy Giuliani mettant en doute les sentiments du 44e président des Etats-Unis vis-à-vis de son pays.
"Nombre d'entre vous ont assisté aux discours du président, que ce soit ici ou ailleurs dans le monde, dans lesquels il a parlé de son amour pour son pays", a souligné son porte-parole, Josh Earnest.
"C'est triste de voir quelqu'un qui a une certaine stature, qui fait même l'objet d'une forme d'admiration, ternir sa réputation de manière aussi flagrante", a-t-il poursuivi.
Provoquant la consternation, dans le camp démocrate et bien au-delà, M. Giuliani a affirmé avoir la conviction que M. Obama n'aimait pas l'Amérique. "Il n'a pas été élevé comme vous et moi dans l'amour de ce pays", a-t-il poursuivi.
Les attaques en défaut de patriotisme contre Barack Obama, fils d'une Américaine et d'un Kenyan, sont un thème récurrent dans certains cercles conservateurs américains depuis son arrivée à la Maison Blanche en 2009.
Jeudi, l'ancien maire, âgé de 70 ans, a rajouté à la polémique en affirmant que ses critiques ne pouvaient être considérées comme racistes, comme certains le lui reprochaient, dans la mesure où M. Obama avait "une mère blanche".
"Ce que je ne trouve pas chez Obama, et cela va encore me créer des problèmes, c'est une connaissance véritablement profonde de l'histoire", a-t-il encore ajouté dans un entretien au New York Times.