En 2013, un singe nommé Fargam est rentré sain et sauf sur Terre après avoir passé une quinzaine de minutes à une altitude de 120 kilomètres.
Malgré les efforts déployés par l’Occident pour freiner le programme spatial iranien, Téhéran a réalisé des progrès spectaculaires dans ce domaine. Le pays envisage de lancer prochainement un vaisseau spatial habité.
Lors de l’exposition spatiale nationale, qui s’est achevée le 19 février à Téhéran, le président iranien Hassan Rohani a déclaré que la République islamique poursuivrait son programme spatial pacifique.
Commentant cette déclaration, le journal iranien influent Ettelaat a fait savoir que l’année prochaine (qui commence en Iran le 21 mars), le pays lancerait un vaisseau spatial habité de fabrication nationale.
Depuis le milieu des années 1980, les dirigeants iraniens attachent une importance primordiale au développement du matériel spatial. Même les sanctions internationales n’ont pas empêché Téhéran de promouvoir les recherches dans ce domaine. Préoccupé par le programme spatial iranien, l’Occident l’a qualifié de « provocation », affirmant que Téhéran cherche à créer des missiles balistiques dotés d’ogives nucléaires.
En 2007, le Conseil de sécurité de l’Onu a décrété un embargo sur la livraison de technologies nucléaires et spatiales à l’Iran.
Il n’en reste pas moins que Téhéran a réussi à mettre en place les infrastructures nécessaires pour réaliser ses ambitions dans ce domaine. Le pays possède son propre cosmodrome et produit des lanceurs et des satellites.
Selon l’agence IRNA, les Iraniens ont déjà envoyé dans l’Espace un rat, des tortues et des vers. En 2013, un singe nommé Fargam est rentré sain et sauf sur Terre après avoir passé une quinzaine de minutes à une altitude de 120 kilomètres.
Un vol spatial habité sera la prochaine étape dans cette voie, affirment les dirigeants iraniens.
Source: Sputnik