27-11-2024 09:47 PM Jerusalem Timing

Le dîner du Siècle : franc-maçons, illuminatis, communauté juive..

Le dîner du Siècle : franc-maçons, illuminatis, communauté juive..

Il est évident que la bourgeoisie monopoliste et impérialiste liée à l’Etat français qui représente ses intérêts a bien d’autres lieux de débat et de rencontre que l’Assemblée nationale, l’Élysée et le Sénat.

 

Quiconque connaît un peu le paysage politique et les débats qui l’animent connaissent forcément les « théories du complot » et le « conspirationnisme ». S’appuyant sur des faits réels ou inventés, ces théories prétendent donner une explication du monde fondée sur un unique complot : « illuminati », « complot juif », etc… y sont généralement associés.

Ces théories ont aussi glosé sur des conspirations réelles telles que les attentats du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis, ou sur la rencontre à Paris de l’élite bourgeoise française au dîner du siècle tous les derniers mercredi de chaque mois. La frontière entre imaginaire et réel n’existe pas pour les « conspirationnistes », ainsi cette nouvelle catégorie de personne est apparue avec l’émergence d’internet, et toute dénonciation de complot réel se fait directement assimiler à ces théories, la réduction est très rapide.

Toute contestation de la théorie officielle du 11 septembre devient négation des chambres à gaz et antisémitisme. La confusion totale règne sur ces questions. Il convient donc de mettre au clair la position des communistes sur toutes ces questions.

Et pour cela la première chose à faire est de distinguer les faits des fantasmes et ensuite de considérer ces faits dans une vision du monde qui est la nôtre en tant que marxistes, c’est à dire l’Histoire, l’évolution des sociétés, etc… Nous allons donc nous attarder sur chacune des dites « théories du complot » et démêler le vrai du faux, nous nous attarderons sur le cas du dîner du siècle, les autres clubs avérés y ressemblant énormément, nous passerons plus vite sur eux.

Commençons par la France. Sans doute révélé pour la première fois dans le film Les nouveaux chiens de garde, inspiré et réalisé entre autres par Serge Halimi, ce film d’abord centré sur les liens entre médias et politiques, révèle l’existence d’une réunion mensuelle des « élites » française : grands journalistes vedettes, anciens ministres, patrons de grands groupes industriels et hommes d’affaire, hommes politiques de tous partis, hauts fonctionnaires, dirigeants de syndicats, universitaires et autres...

Parmi les plus connus : Dominique Strauss Kahn, Alain Minc, Pascal Lamy, Jacques Attali, Serge Dassault, Louis Gallois, Arlette Chabot, Jean-Marie Colombani, Laurent Joffrin, Patrick Poivre d’Arvor, David Pujadas, Jean-Pierre Chevènement, Martine Aubry, François Bayrou, François Hollande, Nicolas Sarkozy, Pierre Moscovici, Jean Pierre Raffarin, François Fillion, Laurent Fabius, Alain Juppé, Michel Gaudin (le préfet de police de Paris), Elie Cohen, Laurence Parisot, etc…

Si ces noms vous sont familiers, c’est bien normal, tous les gestionnaires élus ou non élus de l’Etat ou presque en font partie, les grands patrons, dont les gérants des médias, inutile de préciser alors pourquoi ces mêmes médias n’en parlent jamais.
Ce club très fermé, existant depuis plus la libération en 1944, se réunit tous les derniers mercredi du mois à Paris à l’Automobile club de France, un restaurant près de la place de la Concorde dans le 8ème arrondissement. Comme tous les clubs de ce genre, il fonctionne par cooptation des membres.

Cette description suffit à classer ce club de groupe oligarchique. Il est en revanche assez difficile de savoir ce qui se déroule réellement à l’intérieur de leurs discussions : on se doute bien qu’il ne s’agit pas que de simples rencontres. Des contrats sont-ils passés entre industriels ? Ont-ils des projets communs à la tête du pays ? Où est-ce que ce genre de réseau ne sert pas surtout de passage obligé pour être promu parmi les « élites » du pays ? Quoi qu’il en soit, le simple fait que ces personnes se rencontrent sans que ces rencontres soient jamais signalées dans les médias (contrôlés par ces mêmes personnes), montre qu’elles n’ont rien d’ordre officiel ou démocratique, mais sont bien plus une pratique de réseau et de pouvoir.

Un groupe de journalistes issus d’internet a mené son enquête le soir d’un de ces fameux rendez-vous.

 En 2010 et 2011, des manifestations organisées ont eu lieu le soir d’un rendez-vous du dîner du siècle, la police est immédiatement intervenue et a interpellé une soixantaine de personnes, ce qui est bien sur parfaitement contraire à tout principe « démocratique » dans lequel la police n’est en aucun cas censée servir de milice privée.
Dans cette vidéo datant de janvier 2011, près de 200 non-manifestants sont interpellés préventivement. Des mesures de sécurité importantes ont été adoptées dans un périmètre assez large autour du quartier, sur ordre de Michel Gaudin, préfet de police de la ville de Paris, membre du dîner du Siècle, sans surprise…

Ce qui n’est pas sans rappeler l’attitude des membres de la haute finance de New York lors des manifestations d’Occupy Wall Street où la police a reçu des millions de dollars en échange desquels elle a réprimé la contestation. Le masque « démocratique » des régimes dans lesquels nous vivons est donc bien un masque, et les seuls à encore prétendre que nous vivons en démocratie sont les mêmes invités dans ces clubs où se rendent également les propriétaires des grands groupes médiatiques et les grands journalistes. Ce sont aussi les seuls à continuer au jeu de la prétendue « droite » et de la prétendue « gauche » auxquels seuls eux semblent encore croire.

 Se présentant généralement comme chercheurs (au CNRS par exemple), économistes voire « philosophes », ce genre de personnes, proches des cercles du Siècle et d’autres réseaux sont le plus souvent employés de grands groupes multinationaux financiers-industriels, et se produisent à des prix exorbitants dans les médias ou dans des réunions où ils donnent leurs conférences, souvent pour faire la publicité de leur livre ou tout simplement parce que telle ou telle émission de télévision a besoin d’un propagandiste pour soutenir la politique du gouvernement, dont les membres sont aussi au dîner du Siècle… La boucle est bouclée.

Mais venons-en à la position que devraient avoir les communistes. Il est évident que la bourgeoisie monopoliste et impérialiste liée à l’Etat français qui représente ses intérêts a bien d’autres lieux de débat et de rencontre que l’Assemblée nationale, l’Élysée et le Sénat. L’existence de cette oligarchie (en plus non-assumée) n’est pas un complot mais un groupe social : la haute bourgeoisie. Bien sur on peut se poser la question suivante pour ce genre de club : quel est leur pouvoir ? La question est piégeante, car ces personnes ont deux types de pouvoir : le pouvoir réel que leur confère leur statut socio-professionnel (patron, universitaire, journaliste, homme politique, capitaliste, etc…), mais aussi le pouvoir qu’ils tirent de l’usage de ce genre de réseaux. Par conséquent chaque individu ayant déjà un grand pouvoir, mis en réseau, ce club forcément un impact et un rôle décisionnaire notoire qu’on ne peut pas négliger. En revanche leur pouvoir est un pouvoir de classe, sans leurs armées de laquais, sans la soumission de la population au pouvoir du capital, eux-mêmes ne sont rien, en tant que simple individus pris en dehors de toute société.

Par conséquent on ne peut dissocier la dimension individuelle de leur pouvoir et la dimension collective de leur réseau. Si nous ne comprenons pas cet aspect essentiel, alors nous tombons dans la « théorie du complot », et nous simplifions la réalité en niant les contradictions entre les individus de ce genre de clubs. Par exemple quelle motivation peut avoir un homme politique pour rentrer dans ce genre de club ? Si ce n’est par exemple pour trouver des soutiens pour sa prochaine campagne électorale, ou pour créer des réseaux avec des personnes influentes qui le protégeront au cours de ses mandats et de sa carrière. Quelle motivation peut avoir un homme d’affaire à rencontrer des hommes politiques si ce n’est pour négocier les relations entre son groupe et les personnes aux commandes de l’Etat, pour parrainer des protégés, les contrôler et les amener au pouvoir en espérant qu’en retour ils obtiendront un bénéfice. Et si des intellectuels ou des universitaires se joignent au lot, c’est parce que la haute bourgeoisie a besoin de techno-gestionnaires et d’intellectuels pour penser sa politique à plus long terme, c’est le rôle des think tank, sur lequel nous reviendrons plus tard.

En réalité, ce genre de réunion, loin d’être un groupe occulte, ressemble bien plus aux scènes du film Le Parrain (1972) dans lesquelles les grandes familles mafieuses organisent des réunions pour régler leurs différends et passer des accords. En réalité le monde de la bourgeoisie en général n’est pas très différent de celui du monde de la mafia.
Bien sur, le dîner du Siècle reste limité à la haute bourgeoisie française, de nombreux autres clubs à l’échelle internationale existent, et il est évident que leur portée n’est pas la même, même si leur rôle est à priori identique. Citons par exemple le groupe Bildergerg fondé en 1954. Son existence est révélée en France par le journal Libération en 1977.

Bien que ses réunions aient lieu à des endroits différents et moins régulièrement, sa composition est très semblable au dîner du Siècle, on y retrouve par exemple : des représentants de multinationales ou de groupes non gouvernementaux tels que la banque Goldmann Sachs, Nokia, Motorola, la Deustche Bank, Telecom Itaila, Rotschild Europe, British Petroleum, la Royal Bank, la Commission Trilatérale, l’OTAN (et bien d’autres) ou des personnalités (ayant participé au moins une fois depuis sa création) comme Henry Kissinger, David Rockefeller, Jean-Claude Trichet (ancien gouverneur de la Banque de France et président de la BCE de 2003 à 2011), Mario Monti, Angela Merkel, Bill Gates, Helmut Schmidt, Bill Clinton, Colin Powell (rendu célèbre pour ses mensonges sur les prétendues armes de destruction massives en Irak), Margaret Thatcher, Tony Blair, Georges Pompidou, Juan Carlos, Zapatero, etc… Une liste plus détaillée est disponible ici.
Le groupe Bilderberg est à ce jour le réseau le plus important qui soit connu, cependant, vu les membres qui le composent, on peut d’ors et déjà assez rapidement dresser un tableau des organisations gouvernementales et internationales qui gravitent autour. Il est évident que des organisations comme le dîner du Siècle sont à côté de ce genre de réseau relativement insignifiantes, mais comparativement ils gardent une influence importante, étant donnée qu’être admis à ce genre de club constitue forcément un sas d’entrée pour les clubs internationaux les plus importants. Ainsi, si l’on voulait tracer une carte de ces réseaux et de leur ramifications, on obtiendrait quelque chose comme :

Ce pouvoir repose en fait actuellement sur l’alliance et le ralliement des impérialismes en déclin (Français, Allemand, Anglais, Américain, etc…). Actuellement les enjeux qui préoccupent ces réseaux sont en réalité la montée de la Chine et plus particulièrement des BRICS (Brésil-Russie-Inde-Chine-Afrique de Sud) qui forment eux aussi leur propre système d’alliance militaire-bancaire avec leur propres institutions internationales. C’est actuellement la toile de fond d’affrontement entre ces puissances déclinantes et les puissances montantes plus ou moins coalisées qui va globalement déterminer (et cela a commencé depuis un certain temps) la politique globale de ces pays. Leur objectif étant la défense de la suprématie de la nouvelle « Entente » occidentale sur le monde. De plus cette organisation est également dirigée tout droit contre les peuples sur lesquels elle règne via nos gouvernants politiciens et dont le pouvoir provient en réalité de la structure du capital (finance, industrie, banque), c’est à dire de l’exploitation des travailleurs.

Les communistes doivent premièrement dénoncer l’hypocrisie « démocratique » qui sert de façade à ce système. En revanche, il est évident que le seul pouvoir de ces réseaux ne suffit pas à expliquer l’évolution de la société, ne serait-ce que parce que malgré leurs pouvoirs cumulés importants, ils n’en restent pas moins confrontés aux crises de surproduction et aux convulsions propres au systèmes capitaliste, et que s’ils forment apparemment un groupe indéboulonnable, en cas de crise majeure où leur pouvoir est remis en question, ils sont tout à fait capables de fuir leur rôle. Par exemple dans l’Allemagne de 1945, les élites impérialistes allemandes nazies quittaient l’Allemagne tels des rats qui quittent le navire, certains espérant trouver refuge aux États-Unis ou en Amérique Latine. En aucun cas ce genre de réseau ne signifie une solidarité absolue et une discipline. Bien plus leur pouvoir représentant une fuite en avant perpétuelle, tout semble indiquer que les contradictions de la société ont un impact direct sur le comportement de ces élites. Et étant l’Etat-major de la bourgeoisie, ils restent obligés de suivre les intérêts de leur propre classe, sans quoi ils ne peuvent pas obtenir l’accord tacite des membres de leur propre classe et des cadres inférieurs ou laquais qui leurs servent d’intermédiaires. Ils ne peuvent pas exercer une volonté indépendante de celle de leur classe, pas plus qu’aucun pouvoir ne peut être autre chose que l’expression de certains intérêts de classe, faute de quoi il finit par être détruit.

Ensuite, sur les « think tanks ». Il faut comprendre une chose, à savoir pourquoi des entreprises financent des « think tanks », ces clubs de pensée à renommée internationale. En réalité ces organisations fournissent les intellectuels à la classe bourgeoise. C’est l’aboutissement de la division du travail la plus poussée, qui fait que les bourgeois délèguent même ce travail de réflexion et payent des clubs pour produire les concepts et les idées dont elle a besoin pour prendre ses décisions. Ainsi en France on peut citer Terra Nova, think tank du Parti « socialiste ». Aux Etats-Unis, Project For The Americain New Century est un think tank néoconservateur. Le magasine Challenge publiait récemment unarticle sur le classement des think tanks.

Voici ce qu’il dit sur leur rôle : « Un think tank est une organisation dont l’objectif est de fournir des solutions de politiques publiques innovantes. Alors bien sûr, il existe plusieurs catégories de think tanks selon leur mode d’organisation et de production. Certains sont proches de l’Etat, de centres de recherches universitaires, de partis politiques, de grandes entreprises etc… La réalité des think tanks en France comme à l’étranger est protéiforme. »

Le pouvoir des think tank est peu de chose, en revanche leur influence est très importante dans les milieux des élites qui gèrent les multinationales, les gouvernements, etc… Il est donc nécessaire de connaître leur existence.
Enfin, sur la franc-maçonnerie, beaucoup de fantasmes ont agité pendant plus d’un siècle les théories du complot les plus fournies. Il est clair qu’aujourd’hui le pouvoir de ces réseaux est clairement très affaibli. Si ces origines restent peu connues, on sait qu’elle a joué un rôle similaire que les réseaux actuels au début de la domination bourgeoise sur le monde. Aujourd’hui son rôle est très mineur et se limite aux questions « sociétales » ou elle garde en France une influence notable, en faisant par exemple la promotion du « mariage pour tous » entres autres.

Les rapports sont aujourd’hui publics pour la plupart. En revanche la position des communistes vis à vis de la franc-maçonnerie a toujours été de la condamner comme « collaboration de classe ». Le traître Trotsky disait lui-même « La franc-maçonnerie est une plaie mauvaise sur le corps du communisme français. Il faut la brûler au fer rouge ». La franc-maçonnerie avait en France bien plus d’influence dans la période de la III° République, au moment où l’Etat passait définitivement de la monarchie absolue sous contrôle de l’Eglise catholique, à l’Etat bourgeois affairiste sous contrôle de l’Eglise franc-maçonne par ses politiciens (généralement centristes radicaux). Aujourd’hui plusieurs loges existent encore, comme le Grand Orient de France ou la Grande Loge Nationale Française. En France ces réseaux ont perdu de l’influence avec le déclin de l’empire français dans les années 1960-1970 et surtout la montée en puissance importante de l’impérialisme américain qui concentre désormais l’essentiel des réseaux de pouvoir occidentaux.

Bien sur d’autres franc-maçonneries existent à l’échelle mondiale comme B’nai B’rith ou Skull and Bones, dont les président Bush, père et fils, sont membres par exemple. En revanche, il est clair que leur côté volontairement mystique, religieux, occulte et ésotérique vient compenser comme toujours l’inconsistance concrète de ces réseaux de pouvoir. Les vrais clubs de pouvoir n’exhibent pas en permanence des symboles voyants, ils restent généralement cachés et évitent qu’on parlent d’eux, n’ont pas un site internet où ils révèlent des éléments importants sur eux etc… Enfin, ce genre de réseau a souvent été associé aux mythique « complot juif ». Il est clair qu’un article ne suffirait pas à en finir avec cette question, nous dirons simplement que parmi les vrais réseaux de pouvoir, on ne trouve pas que des juifs.

Que la plupart des juifs vivent dans tous les pays sans forcément arborer leur appartenance religieuse ou communautaire, et que comme chez toutes les religions, les rapports communautaires ne transcendent pas les rapports de classe. Le côté anti-prosélyte de la religion juive facilite certainement leur assimilation à un complot (là où les autres grandes religions possèdent des centaines de millions de fidèles). Bien sur il faut différencier la religion juive, du sionisme par exemple, qui est la volonté d’un lobby américain de coloniser le Moyen-Orient pour faire d’Israël un Etat plus grand. Ces lobbys existent réellement, en revanche tout regarder à travers ce prisme est une erreur, c’est ne pas voir les rapports de force entre les pays sur les problèmes de ressource par exemple, etc…

Enfin, l’idée d’un complot unique est une erreur dans les faits, on voit bien que contrairement à ce que disent les théoriciens du complot, les alliances mondiales ne conduisent pas à un gouvernement mondial, mais bien plus à des systèmes d’alliance et de contre-alliance de type « Triple Entente-Triple Alliance » comme avant la Première guerre mondiale… Et que le principal enjeu est en réalité une fuite en avant du bloc occidental face à la montée de puissances émergentes qui exigent un repartage du globe selon leurs intérêts.

D’où la montée en puissance des conflits, dans lesquels par ailleurs la bourgeoisie des pays dominants fait de gros bénéfices sur les ventes d’armes aux pays en guerre et aux milices en tout genre. Il faut bien comprendre cet aspect, sinon on ne comprend rien à ce qui se joue en réalité dans les guerres actuelles. On ne comprend rien non plus aux origines des crises du système ni les solutions qu’il essaye de trouver, ni les contradictions dans ses propres réseaux de pouvoir, etc…

En revanche il est clair que pour nous, communistes, la seule solution pour arriver à montrer du doigt les vrais complots et le vrai pouvoir est de commencer par élaborer sérieusement un vrai travail idéologique pour combattre le conspirationnisme ordinaire qui permet d’assimiler toute contestation à de la folie et mine ainsi les véritables alternatives dès la racine, c’est à dire la prise de conscience de la domination, première étape vers la lutte contre celle-ci. Or ce travail est difficile car il suppose une certaine clairvoyance et une connaissance du fonctionnement du système capitaliste, de ses contradictions et de l’évolution qu’elles entraînent.

Source: Agoravox