Selon le conseil maronite, l’annonce de l’acte d’accusation a exacerbé la division entre les partis politiques au Liban
Le conseil des patriarches maronites a considéré que « l’annonce de l’acte d’accusation par le tribunal spécial pour le Liban au moment des consultations sur la déclaration ministérielle a envenimé la polémique et a accru la division entre les partis politiques au Liban ».
A l’issue de leur réunion mensuelle, les patriarches maronites ont sollicité « tous les responsables politiques d’adopter un discours démocratique, d’unifier leur vision, de montrer la vérité et d’œuvrer pour instaurer la justice qui est censée mettre fin aux assassinats et à la division dans le pays ».
Présidé par le patriarche Bechara Raï, le conseil maronite a espéré que "le nouveau gouvernement obtiendra la confiance du Parlement pour commencer à résoudre les problèmes des citoyens et de la patrie, et assumer ses grandes responsabilités en cette période dangereuse de l’histoire du Liban et de la région, que ce soit sur le plan interne ou régional".
« Sur le plan interne, ce gouvernement doit rapprocher les points de vue des Libanais, unir leurs rangs et traiter les dossiers sociaux, économiques, politiques et humanitaires. Sur le plan extérieur, il revient à lui de respecter les conventions et les accords internationaux et appliquer les résolutions internationales, pour garder la place du Liban parmi les pays civilisés ».
Le conseil des patriarches maronites a exprimé son inquiétude quant aux troubles et événements douloureux dans certains pays de la région, provoquant des morts, des destructions, du chaos et des incertitudes sur des changements sociaux et politiques profonds.
Et d’appeler les Libanais à être sur leur garde face à l’expansion de la sédition dans leur pays, à s’unir autour de leurs institutions nationales, et à protéger leur coexistence.