Selon un des quotidiens allemands,"Israël" et les USA ont été informés de la transaction et n’ont pas formulé d’objection. Alors que l’opposition craint que cette vente ne sert à la répression des mouvements appelant à la libe
Le vice-ministre israélien des Affaires étrangères, Daniel Ayalon, a dit tout ignorer d'une éventuelle vente de chars
allemands à l'Arabie saoudite, et assuré de sa "pleine et entière" confiance dans le gouvernement d'Angela Merkel, dans la presse allemande jeudi.
Selon la presse allemande, l'Allemagne va vendre à l'Arabie saoudite 200 chars de combat Leopard, alors qu'elle refusait depuis des décennies de vendre des armes lourdes au royaume.
Alors que cette information suscite une polémique au sein même de la formation politique de la chancelière, le gouvernement refuse de s'exprimer sur le sujet, arguant car ce genre d'autorisation d'exportation doit rester secret.
Berlin a toujours expliqué vouloir préserver la sécurité d' « Israël » et respecter les droits de l'Homme.
Selon le quotidien Süddeutsche Zeitung de mercredi, « Israël » et les Etats-Unis ont été informés de la transaction et n'ont pas formulé d'objection.
Dans le cas contraire, il y aurait eu une protestation officielle de l'entité sioniste, assure cette source.
L’opposition craint que cette vente ne sert à la répression des mouvements appelant à la liberté
Des responsables de l'opposition se sont vivement élevés contre cette vente. Un député des Verts, Christian Ströbele, a menacé de porter plainte devant la plus haute juridiction si Berlin ne rend pas public "les détails de
cette transaction".
"Vendre des chars à l'Arabie saoudite à un moment où le pays envoie des blindés pour aider à écraser un mouvement pacifique à Bahreïn est un camouflet infligé aux mouvements pour la liberté des pays de toute la région", a estimé de son côté le chef des sociaux-démocrates (opposition) au Bundestag, Gernot Erler.