L’entité sioniste a désormais entamé un nouveau combat dans le cadre de sa guerre pétrolière contre le Liban.

Dans le cadre de sa guerre pétrolière contre le Liban, les autorités d’occupation israéliennes viennent de charger certains médiateurs d’entrer en contact avec de grandes sociétés européennes pour qu’elles exploitent le gaz d’ « Israël » au lieu de celui du Liban.

Dans un article intitulé: « Israël traque le pétrole libanais jusqu’en Europe », le quotidien libanais As-Safir s’est penché sur le dossier du vol du pétrole libanais par l’entité sioniste, tout en mettant en relief le laxisme des autorités libanaises quant aux actions de forage et d'extraction du pétrole et du gaz pillés par les Israéliens.

 «Après l’ouverture du dossier du pétrole libanais qui n’a toujours pas été exploité par Beyrouth, les autorités d’occupation se sont mobilisés en Europe pour entraver toute démarche libanaise visant à mettre à exécution ce projet ».

Tel-Aviv a fait appel à son lobby afin de couper la route à toute coopération européenne avec Beyrouth dans le secteur pétrolier.

Selon As-Safir, « après les fêtes de Noël et du Nouvel An, les dirigeants israéliens ont chargé des médiateurs pour encourager les grandes entreprises européennes à prendre part aux projets pétroliers israéliens tout près des frontières libanaises et de renoncer à toute activité dans ce sens avec le Liban ».

Il s’agit notamment du champ israélien baptisé Gharich, censé contenir d'importantes réserves gazières estimées entre 30 et 40 milliards de dollars américains.

Il convient de noter que le gouvernement israélien négocie avec des sociétés européennes ayant déjà répondu positivement à des appels d'offres de Beyrouth liés aux opérations d’extractions du pétrole et du gaz.

Or, les entreprises européennes semblent jusqu’à présent avoir pris en compte certaines considérations. Elles insistent sur le fait qu’elles partagent de grands intérêts avec les pays arabes et l’avenir pétrolier du Liban, intérêts qu’elles pourraient perdre en cas de coopération avec « Israël », a pour sa part rapporté l'agence d'informations iranienne Irib.