Les protestations populaires se sont enflammés dans le pays depuis l’arrestation de cheikh Ali Selmane.. la guerre civile guette ..
Selon une source judiciaire bahreinie, le tribunal du Bahreïn a condamné à mort trois jeunes bahreinis et condamné sept autres à la prison à perpétuité après avoir été reconnus coupables du meurtre de trois policiers, dont l'un d'eux avait la nationalité émiratie.
Les dix accusés ont été reconnus coupables de l'explosion qui a eu lieu en Mars 2014 qui a couté la vie à trois policiers . Selon les médias bahreinis il s'agissait de l'attentat le plus meurtrier depuis la répression du soulèvement populaire de 2011.
Le procureur général du Bahreïn a prétendu que «les auteurs de l'attaque appartenaient à un groupe secret portant le nom (Saraya alAshtar) et a revendiqué l'attentat».
Par ailleurs, la principale force de l’opposition bahreïnie, alWefac a mis en garde les autorités du régime bahreïni de maintenir la détention de son SG cheikh Ali Salman car une telle détention ne fait qu’attiser le feu des protestations. »
Un membre du Secrétariat général d’Al Wefaq, Hadi al-Moussawi a déclaré à Al-Alam que « depuis 2011 l'opposition exerce son rôle envers son peuple, alors que le régime bahreïni cherche à étouffer le reste de l'opposition, en détenant un grand nombre de ses dirigeants politiques et de ses symboles dans les prisons depuis 2011.
Et de poursuivre : « Aujourd’hui, le régime s’en prend contre les responsables des associations politiques qui sont réputées pour leurs activités politiques pacifiques et transparentes, des associations que le régime avait pourtant appelé au dialogue national. Or, l’opposition a publié la Charte de ses demandes et tout le monde a pris note des revendications qu’elle exige du régime bahreïni.. Malgré cette transparence, le pouvoir persiste à détruire notre voie et notre approche, en refusant d’entendre nos revendications et en arrêtant le Secrétaire Général Cheikh Ali Salman pour ses discours qu’il a prononcé pendant des années, sans oublier la condamnation à la prison pour Jamil Kazem ».
Et de conclure : « Nous n’allons pas abandonner notre droit à dénoncer la corruption et le mal et les crimes perpétrés par les al Khalifa et ce selon les normes internationales, le mouvement de protestation se poursuivra dans tout le pays, malgré la poignée de fer que le régime bahreïnie nous impose ».
Sur le terrain, des manifestations ont eu lieu, dans différents endroits de Bahreïn, pour protester contre la prolongation de la détention du Cheikh Ali Salman.
Les manifestants ont qualifié de politique, la décision du régime des Al-e Khalifa de prolonger le maintien en détention du Cheikh Ali Salman, a-t-on appris d'Al-Alam.
Et ce, alors qu' "Amnesty International" a dit, dans son récent rapport sur Bahreïn, que ce pays réprime, violemment, ses opposants."Ce régime viole les libertés, massacre les citoyens, réprime les protestations pacifiques et retire leur nationalité aux Bahreïnis", a ajouté cette instance internationale.
Les protestataires ont manifesté, dans différents endroits de ce pays, pour qualifier de politisés et de tyranniques, les actes de ce régime. Ils ont réclamé la libération immédiate du secrétaire général du Wefaq et de tous les prisonniers politiques. Les manifestants ont, vivement, critiqué, via leurs slogans, les prises de position des pays occidentaux, face aux actes du régime des Al-e Khalifa.
A la suite de la décision du régime de Bahreïn de prolonger la détention du Cheikh Ali Salman, la colère et les protestations sont en train de s'intensifier.
Il faut rappeler qu'au moins 89 personnes ont été tuées en raison des mesures répressives executées par les autorités depuis 2011, sans compter l'arrestation de centaines de personnes dont des femmes et des enfants , jugés pour des actions politiques selon les organisations des droits humains.