Des propos qui ont soulevé l’ire de la population et des milieux politiques sionistes.
La réaction du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu sur le rapport concernant la crise de l'habitat a soulevé un tollé parmi les Israéliens.
Alors que le rapport évoque les échecs du gouvernement dans le traitement de ladite crise et les souffrances de la population à ce sujet, Netanyahu a dit: "au moment où l'on parle des prix des habitations, et de la cherté de la vie, la mission essentielle demeure la protection du principe de l'existence d'Israël. Donc, le grand défi de notre vie est l'arme nucléaire iranienne"!
Suite à ce communiqué publié sur le compte de Netanyahu sur les pages de socialisation, le dirigeant israélien a subi une avalanche de critiques et des rapports journalistiques et politiques se moquant de sa politique, qui fait fi des problèmes auxquels les jeunes sont confrontés.
Le véritable problème de Netanyahu est qu'il a tenté de faire face à une affaire populaire en parlant d'une affaire qui ne constitue pas, au moins actuellement, une priorité quotidienne pour les Israéliens.
En effet, les missiles iraniens ne pleuvent pas sur les territoires occupés par Israël, et Téhéran ne menace pas d'y lancer une bombe nucléaire.
La question économique occupe la Une des préoccupations des Israéliens en l'absence de guerre.
De plus, les propos de Netanyahu surviennent avec une campagne électorale menée par ses adversaires politiques et journalistiques qui guettent les moindres bavures pour y mettre la lumière.
Dans ce cadre, les adversaires de Netanyahu se concentrent sur les causes internes, alors que le Premier ministre et son équipe insistent sur les défis sécuritaires et stratégiques.
La présidente du parti Meretz s'est moquée de Netanyahu: "pendant son mandat, l'Iran est responsable de tous les maux… de la cherté de vie, de l'effondrement du système pédagogique, du sabotage des relations avec les Etats-Unis".
Le juge à la retraite Youssef Shapir avait imputé à Netanyahu et à son prédécesseur Ehud Olmert la responsabilité de l'échec des mesures prises afin d'empêcher la hausse des prix des habitations. Selon Shapir, la hausse est de 55% entre 2008 et 2013.
Source: Traduit du site al-Akhbar