La Turquie a été longtemps critiquée pour son soutien aux groupes takfiristes en Syrie.
La Turquie ne participera pas aux combats contre le groupe takfiriste Daesh (EI) en Irak mais soutiendra l'administration de ce pays dans sa lutte contre les takfiristes, a dit son Premier ministre Ahmet Davutoglu, cité jeudi par la presse.
"La Turquie ne sera pas partie prenante à un conflit armé en Irak ou en Syrie. Nous soutiendrons l'offensive à Mossoul (Irak) mais nous n'entrerons pas directement dans les combats", a dit Davutoglu aux journalistes qui l'accompagnaient à New York pour des entretiens avec les milieux financiers.
Le chef du gouvernement turc a également souligné que son pays souhaitait que "le risque diminue à sa frontière" avec l'Irak et la Syrie, dont les takfiristes tiennent d'importantes zones depuis l'été dernier.
"Nous ne voulons pas de menace terroriste à nos frontières", a insisté M. Davutoglu.
La Turquie a été longtemps critiquée pour son soutien aux groupes takfiristes en Syrie.
Elle a également refusé d'intervenir militairement pour soutenir les forces kurdes qui ont repris le contrôle en janvier de la ville frontalière syrienne de Kobané assiégée par Daesh.
Avec AFP