Selon Paris, le gouvernement libanais tend à "mettre en doute l’impartialité et le professionnalisme de cette juridiction".
La France a exprimé vendredi sa préoccupation après les déclarations du nouveau gouvernement libanais sur sa coopération avec le Tribunal spécial pour le Liban (TSL) qui, selon elle, tendent à "mettre en doute l'impartialité et le professionnalisme de cette juridiction".
"Nous appelons les autorités libanaises à respecter leurs obligations internationales, notamment en ce qui concerne la coopération avec le TSL, et nous suivrons avec la plus grande attention les mesures qui devraient être prises en ce sens dans les semaines à venir", a déclaré le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, Bernard Valero.
Le Premier ministre libanais Najib Mikati, dont le gouvernement a été investi jeudi par le Parlement, a affirmé sa volonté de coopérer avec le tribunal de l'ONU si cela ne met pas en cause la stabilité nationale.