La Bulgarie non plus n’a pas encore précisé la sienne.
La Roumanie n'a pas arrêté sa position en cas de vote à l'ONU sur la reconnaissance d'un Etat palestinien, a annoncé vendredi le ministère des Affaires étrangères, deux jours après une visite à Bucarest du chef du gouvernement israélien Benjamin Netanyahu.
"Nous analysons les formes et les implications de la démarche palestinienne envisagée", a indiqué le ministère.
"Alors que cette démarche ne s'est pas matérialisée, les supputations concernant le vote de la Roumanie sont prématurées", a-t-on souligné de même source.
Mercredi, à l'issue d'un entretien avec M. Netanyahu, le Premier ministre Emil Boc avait déclaré que la Roumanie était opposée à "toute solution unilatérale" et appelé à la reprise des négociations.
"Seule une solution négociée peut assurer une paix durable au Proche Orient", avait indiqué M. Boc.
Ces propos avaient été interprétés par certains médias comme un soutien à Israël, qualifié par M. Boc de "partenaire clé" de la Roumanie.
Jeudi, en recevant à son tour M. Netanyahu, le Premier ministre bulgare Boïko Borissov était resté vague concernant le vote de Sofia à cet égard.
Interrogé sur le vote de la Bulgarie aux Nations unies, M. Borissov a répondu: "Vous verrez au moment du vote. Il reste du temps. Ils (les Palestiniens) n'ont pas encore déposé (leur demande de reconnaissance)".
Les Palestiniens ont annoncé depuis plusieurs mois leur intention de demander la reconnaissance d'un Etat de Palestine à l'ONU, au cours de la session annuelle de l'Assemblée générale en septembre prochain. Ils comptent soumettre dès la fin juillet leur recours en vue de la présentation de leur demande.