"Le Hezbollah est prêt à dialoguer avec tout groupe d’opposition qui accepte de déposer les armes et renoncer au langage de la violence".
Le Hezbollah refuse de jouer le rôle de médiateur entre les groupes d’opposition et le pouvoir syrien, c’est ce qu’a rapporté le journal pro-saoudien AlShark al-Awsat.
Selon ce journal, « le Hezbollah est prêt à dialoguer avec les groupes d’opposition en tant qu’allié du pouvoir syrien, vu que ces groupes font confiance à ses promesses qu’ils ont expérimentées plusieurs fois sur le terrain ».
Et de poursuivre : « le rôle politique du Hezbollah lié à la crise syrienne s’est accru après une demande (en octobre) de l’émissaire onusien pour la Syrie Stephan De Mistura de rencontrer le secrétaire général du Hezbollah, Sayed Hassan Nasrallah. Une demande considérée par le Hezbollah comme une victoire et une reconnaissance internationale en son rôle et son poids au Liban et dans la région. Les émissaires onusiens précédents pour la Syrie Kofi Anan et Lakhdar Brahim évitaient de prendre contact avec le Hezbollah ».
Et de révéler : « Plusieurs délégations de l’opposition de l’intérieur et de l’exil ont frappé la porte du Hezbollah et se sont entretenus avec des dirigeants du Hezbollah à Beyrouth ».
Le journal pro-saoudien a fait état de « discussions indirectes entre le Hezbollah et des proches de l’ancien président de la coalition de l’opposition Moaz AlKhatib, mais ces contacts ont été interrompus depuis un certain temps ».
Et de conclure : « le Hezbollah est prêt à dialoguer avec tout groupe d’opposition qui accepte de déposer les armes et renoncer au langage de la violence. Le Hezbollah et le pouvoir syrien n’ont jamais fermé la porte à un règlement politique. Les négociations à Genève et à Moscou et l’approbation du plan de De Mistura sur le gel des combats à Alep en sont la preuve ».
Traduit par AlManar du site Elnashra