Selon le document, le Hamas ne s’opposerait pas à un Etat palestinien sur les frontières de 67 avec Jérusalem comme capitale, tout en gardant le droit de retour (autrement dit, aucune annonce publique de la fin du conflit).
Dans le cadre des tentatives pour lever le siège imposé à la bande de Gaza, Hamas a envoyé des messages à l'entité sioniste à travers des médiateurs européens proposant une trêve de plusieurs années, en échange de la levée du siège.
Ces messages sont surtout motivés par la crainte d’une explosion de la situation dans la bande de Gaza.
Selon le site israélien Walla , qui a publié ces messages en arabe et en anglais, Hamas est intéressé par un cessez-le-feu de longue durée en échange de la levée du siège imposé à la bande de Gaza.
Le site rapporte que des contacts avaient eu lieu entre de hauts fonctionnaires du Hamas et des diplomates occidentaux, pour parvenir à des accords sur la nature de la trêve. Citant une source politique israélienne, le site Walla rapporte que les propositions ont été rapportées à Israël, et que l’initiative de Hamas est motivée par les conditions difficiles dans la bande de Gaza.
Parmi les diplomates occidentaux, citons l'ancien émissaire de l'ONU au Moyen-Orient, Robert Serry et le consul suisse Paul Garnier, qui est devenu un personnage principal dans les contacts avec le Hamas.
Au cours de ces mêmes entretiens, les dirigeants du Hamas ont expliqué à Garnier leur volonté de signer un cessez-le-feu pendant au moins cinq ans, impliquant l’arrêt de toutes les actions militaires. En échange, l'occupation devrait lever l’embargo de Gaza, supprimer les restrictions à l'exportation, et aussi reconstruire le port et l'aéroport. Garnier a fait part de ces demandes à des fonctionnaires de l'Union européenne qui ont des liens avec "Israël".
Toujours selon le site Wella , plusieurs brouillons ont été proposés de part et d’autre sur les conditions de ce cessez-le-feu, notamment qu’Israël s’engage à lever le siège de Gaza, à rouvrir tous les passages frontaliers, et permette l'importation de tous les biens et matériaux nécessaires à Gaza. Aussi, Israël doit autoriser la libre importation et exportation depuis et vers Gaza, et enfin la réhabilitation du port et de l'aéroport.
Selon une source de haut niveau dans le Hamas, une série de réunions ont eu lieu avec des personnalités différentes, des diplomates, des hommes d'affaires, et des fonctionnaires du mouvement sur une trêve à long terme. Elle a également souligné que le Hamas «ne s’opposera pas» si le blocus est levé.
Voire que le Hamas est conscient que quelque chose comme cela n’arrivera pas avant les prochaines élections israéliennes.
Selon le site israélien, le Hamas a remis au Quartet une proposition de trêve plus modérée.
Dans le document, le Hamas ne s’opposerait pas à un Etat palestinien sur les frontières de 67 avec Jérusalem comme capitale, tout en gardant le droit de retour (autrement dit, aucune annonce publique de la fin du conflit). Aussi, il est question de la réhabilitation du port et de l'aéroport via des pourparlers indirects. Le document souligne, en outre, que le Hamas s’est engagé à respecter les clauses de la réconciliation inter palestinienne. Le document fait référence aux bonnes relations avec la Communauté internationale, et souhaite coopérer avec elle dans tous les domaines, afin de maintenir la stabilité et la paix mondiale.
Des sources palestiniennes ont rapporté que le chef du Quartet Tony Blair a remis le document à un haut diplomate américain, tandis que le responsable du Hamas a déclaré qu'"Israël" n'a pas encore répondu à cette proposition.