25-11-2024 12:44 AM Jerusalem Timing

Un officier israélien tué, avec les 12 chefs syriens de milices collaboratrices

Un officier israélien tué,  avec les 12 chefs syriens de milices collaboratrices

Mardi dernier, l’armée syrienne a frappé de plein fouet une réunion des milices collaboratrices.

L’officier israélien qui a été blessé mardi dernier, au moment ou l’armée syrienne menait une offensive contre les milices collaboratrices avec Israël au sud de la Syrie, a succombé à ses blessures, a assuré une source pour notre chaine de télévision al-Manar.

Selon ces sources,  les réelles conditions de la mort de ce militaire israélien sont nettement différentes de celles qui avaient été alors exposées le jour du raid syrien dans certains médias israéliens, et qui faisaient état qu'il a été blessé dans des tirs contre une patrouille israélienne, à proximité de la colonie "Rom"au sud de la localité Bekaatha, dans le Golan occupée.

Or il s’est avéré que Johnny participait, ainsi qu’une équipe technique israélienne, à la rencontre qui réunissaient les chefs militaires dans la cadre d’une alliance de milices pro israéliennes, baptisée Armée Première (AP) dans la localité al-Fatiane, dans le gouvernorat de Quneitra.

Selon al-Manar, des chefs de milices de l’Armée syrienne libre (ASL)  étaient également présents, dont le syrien Abou Hamza al-Nouaïmi qui a été tué ainsi que 12 autres chefs de milices. Plus de 80 miliciens blessés dans l'attaque ont été soignés dans les hôpitaux israéliens.

Le front al-Nosrat et la brigade al-Fourqane devraient aux aussi faire partie de la milice collaboratrice avec l'ennemi sioniste.

Selon al-Manar, un officier jordanien de la cellule MOC était également présent à la réunion, mais son sort n’a pas été mis au clair. 

Moc qui regroupe des représentants de services de renseignement jordanien, saoudien, américain, français et coordonne avec les renseignements israéliens commandite les activités de la milice Première Armée au sud de la Syrie, et lui fournit armements et fonds.

Toujours selon les sources d'al-manar, l’officier israélien Johnny avait été vu le mois d'octobre dernier (2014) en compagnie d’autres militaires israéliens, se rendant vers la position de l’armée syrienne de Tal al-Hara, au sud-ouest de Deraa, lorsqu’elle est tombée entre les mains des miliciens. Il avait alors emmené avec lui les équipements du système de Radar qui y était installés.


Le militaire israélien appartenait aux services de renseignements militaires "Amane", dans le cadre d'une unité technique de la brigafe Gefati, a indiqué le journal libanais al-Akhbar selon lequel "il aidait les terroristes depuis plusieurs mois à utiliser des moyens tehniques modernes, et coordonnaient leurs actions".