Le président Barack Obama s’est montré pessimiste, il a estimé qu’il y a encore "un long chemin à parcourir" pour s’améliorer le marché de l’emploi américain.
Le taux de chômage aux Etats- Unis a atteint 9,2 % en juin par rapport à 9,1 % le mois précédent, a rapporté vendredi le département du Travail.
Le secteur non-agricole a créé 18000 nouveaux emplois le mois dernier, bien moins que les 200000 mensuels jugés assez solides pour réduire le taux de chômage sur le long-terme.
Le taux de chômage a augmenté pour le troisième mois consécutif jusqu'à juin, après une baisse au niveau du chiffre des créations d'emplois pendant quatre mois consécutifs.
Au total, le nombre d'Américains au chômage s'élève à 14,1 millions, presque le double du niveau enregistré avant la récession.
Le dernier rapport sur l'emploi a révélé que les créations d'emplois se sont faites dans les services professionnels et commerciaux, de santé et de la mine le mois dernier, alors que le gouvernement a continué de supprimer des emplois pour réduire les dépenses. L'emploi au niveau du gouvernement fédéral a baissé de 14000 en juin. Au niveau étatique et local, le gouvernement a supprimé 25000 emplois.
L'emploi du secteur manufacturier a peu bougé en juin tout comme l\'emploi dans le secteur de la construction.
En juin, le nombre de personnes sans emploi depuis au moins 27 semaines a augmenté de 100000 pour atteindre 6,3 millions, soit 44, 1 % du chômage total.
A ce titre, le président Barack Obama s'est montré pessimiste, il a estimé qu'il y a encore "un long chemin à parcourir" pour s'améliorer le marché de l'emploi américain.
M. Obama a déclaré que le rapport sur les mauvaises performances de l'emploi confirme ce que la plupart des Américains savent déjà", que la reprise de ce qu'il a qualifié de "pire récession de notre vivant" est lente et douloureuse.
Il a dit que la plus grande économie du monde a créé 2 millions d'emplois au cours des deux dernières années, mais la récession en supprime huit millions.
Il y aura "des hauts et des bas" sur le chemin de la reprise, a déclaré Obama.
"Les difficultés économiques n'ont pas été créées du jour au lendemain et elles ne seront pas résolu du jour au lendemain", a-t- il estimé, ajoutant qu\'il était vital de remettre l'économie sur des bases plus saines.
M. Obama a également noté que l'aggravation de la crise de la dette souveraine, notamment en Grèce, a jeté l'ombre sur les perspectives de croissance des économies avancées.
Par ailleurs, le déficit du budget de l'Etat français s'est accentué fin mai, atteignant 68,4 milliards d'euros contre 67,9 milliards en mai 2010, a annoncé vendredi le ministère français du Budget.
Cette dégradation est due à l'évolution (-11,6 milliards d'euros) des comptes spéciaux (avances et opérations financières).
Au 31 mai 2011, les dépenses (budget général et prélèvement sur recettes) se sont élevées à 152,7 milliards d'euros, contre 157,4 milliards d'euros au 31 mai 2010. "Le rythme des dépenses à fin mai est en ligne avec la prévision", a précisé le ministère.
Quant aux recettes du budget général, elles ont atteint 108,8 milliards d'euros, en hausse par rapport à fin mai 2010 où elles étaient de 102,4 milliards d'euros.
Les recettes fiscales ont connu une augmentation de 7,1 milliards depuis 2010, en raison notamment d'une forte hausse des entrées de l'impôt sur la société (environ 60%), reflétant une reprise de l'économie après la crise financière.
Les recettes non fiscales ont, en revanche, connu une légère baisse, passant de 4,9 milliards d'euros en mai 2010 à 4,3 milliards d'euros cette année.