Bahah a salué "une initiative de bonne volonté" de nature à "impulser positivement le processus politique sous les auspices de l’ONU".
Le Premier ministre démissionnaire du Yémen, Khaled Bahah, a annoncé lundi ne plus être assigné à résidence par les combattants houthis qui lui avaient imposé cette mesure il y a près de deux mois à Sanaa.
Bahah a ajouté sur sa page Facebook que la levée de cette mesure par les Houthis concernait également ses ministres, assignés eux aussi à résidence à Sanaa "depuis le 19 janvier", soit trois jours avant la démission du gouvernement et du chef de l'Etat sous la pression de la milice.
Laissant entendre qu'il était désormais libre de ses mouvements, Bahah a indiqué qu'il allait "quitter Sanaa pour un moment afin de rendre visite à sa famille", basée dans le Hadramout (sud-est).
Bahah est originaire d'Al-Dees, une localité située à 100 km à l'est de Moukalla, chef-lieu du Hadramout.
En annonçant la levée de la mesure imposée par les Houthis, Bahah a salué "une initiative de bonne volonté" de nature à "impulser positivement le processus politique sous les auspices de l'ONU" et exhorté toutes les formations politiques à "préserver la sécurité, la stabilité et l'unité du Yémen".
Le président Abd Rabbo Mansour Hadi a fui le 21 février Sanaa, où il était assigné à résidence par les Houthis et s'est installé à Aden, principale ville du sud du Yémen.