"nous nous sommes mis d’accord pour régler 90% des questions techniques . Il reste une importante question non-résolue, nous tenterons de la régler ce soir".
Le secrétaire d'Etat américain John Kerry et le chef de la diplomatie iranienne Mohammad Javad Zarif ont repris mardi à Lausanne leurs discussions sur le programme nucléaire de Téhéran.
Selon notre correspondant à Lausanne, le président de l'organisation iranienne de l'énergie atomique, Ali akbar Salehi a affirmé : "nous nous sommes mis d'accord pour régler 90% des questions techniques . Il reste une importante question non-résolue, nous tenterons de la régler ce soir".
Le ministre iranien des Affaires étrangères Mohammad Javad Zarif a constaté des progrès dans les négociations avec Washington sur le programme nucléaire de la République islamique.
"Nous nous sommes rapprochés d'une solution sur certains points, mais sur plusieurs questions les solutions demeurent incertaines", a déclaré M.Zarif cité par la chaîne de télévision iranienne Press TV.
Et de poursuivre : "De nombreux sujets ont été évoqués, des sanctions à la lettre de sénateurs du Congrès (...), nous voulons connaitre la position du gouvernement à ce sujet. Pour certains nous sommes plus près d'une solution, pour certains une solution est entièrement à portée de main mais pour d'autres nos points de vue diffèrent", a encore dit le chef de la diplomatie iranienne, qui a précisé que les discussions allaient se poursuivre jusqu'à vendredi, et "nous verrons ce qu'il en sortira".
Le président de l'Organisation iranienne de l'énergie atomique Ali Akbar Salehi a également fait état de "progrès" dans les négociations en cours à Lausanne.
Auparavant, le vice-ministre iranien des Affaires étrangères Abbas Araghchi a déclaré dans une interview à RIA Novosti que Téhéran espérait surmonter les divergences avec Washington sur son dossier nucléaire lors des discussions de Lausanne.
Lundi , John Kerry et Mohammad Javad Zarif ont négocié d'arrache-pied en vue de sceller un accord politique sur le programme nucléaire de Téhéran, mais un diplomate américain s'est montré dubitatif sur les chances d'y parvenir fin mars.
"L'Iran doit encore faire des choix très difficiles et qui s'imposent afin de répondre aux importantes préoccupations qui subsistent sur son programme nucléaire", a mis en garde ce responsable américain, après plus de cinq heures de discussions entre les ministres des Affaires étrangères américain et iranien à Lausanne.
"Nous continuons d'espérer pouvoir y arriver mais très franchement nous ne savons toujours pas si nous le pourrons", a insisté ce diplomate, qui n'a pas une seule fois fait état auprès de journalistes de progrès dans les dernières discussions entre l'Iran et les Etats-Unis qui ont commencé dimanche dans la ville suisse.