Elle avorte une énième attaque contre la ville d’Idleb et bombarde les repaires des miliciens au sud de la Syrie.
Au bout de dix jours de combats acharnés, l’armée syrienne a pris le contrôle d’une position stratégique dans le nord d’Alep, au nord du pays, a assuré le correspondant de notre chaine de télévision al-Manar.
Cette position est le village Handarate, passage obligée des miliciens et de leurs équipements militaires pour se rendre en Turquie.
Sa prise a été possible avec l’aide des forces des comités populaires de mobilisation formées de volontaires syriens.
Les milices battues sont la branche armée d’Al-Qaïda le front al-Nosra et son allié le front du Levant.
Ce revers a été reconnu par l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), instance médiatique de l’opposition syrienne pro occidentale.
La télévision publique a elle aussi assuré que Handarate et ses environs ont totalement été sécurisées.
Idleb : une énième attaque avortée.. du chlore
Mardi, l’armée syrienne avait avorté une tentative menée par les milices de prendre la ville d’Idleb, la seule ville du gouvernorat situé au nord est de la Syrie qui leur échappe encore depuis 2012.
Ce torpillage a été possible grâce a l’intervention de l’aviation militaire, informée que d’importants attroupements de miliciens s’apprêtent à lancer l’assaut, à partir de deux fronts : Sarmine à l’est et Kafar-Tkharim à l’ouest, selon le journal al-Akhbar.
Directement après les raids de l’aviation syrienne contre ces attroupements à Sarmine, des sites de l’opposition ont fait état du recours des forces gouvernementales au chlore. Il s’est avéré que le dépôt dans lequel les miliciens s’étaient retranchés et qui appartenait à la milice Brigade des Libres du nord stockaient cette substance chimique en grande quantités. Son interaction avec les munitions lors des raids aériens a produit une mélange mortel et fortement nocif..
Il y est question de près de 200 personnes atteintes dans les environs, dont la plupart des miliciens: 4 enfants et 10 miliciens ont péri, selon al-Akhbar.
Quant au raid contre Kafar-Tkharim, il a visé des repaires du Nosra, proche du commissariat, et qui a causé la mort de 30 miliciens et de 4 civils.
Une dépêche de l’AFP a rendu compte que tous les tués sont des civils, à la foi bien entendu de l’OSDH.
Par la suite, plus de 20 raids ont frappé les villages et les localités à partir desquels les miliciens tentaient de reprendre cette ville.
Selon le correspondant du journal al-Akhbar en Syrie qui s’est rendu vers cette ville, malgré les menaces, ses habitants suivent leur cours normal. Ils sont même sortis le soir pour se promener dans ses jardins publics.
Les opinions qu’il a entendues dans sa tournée montrent que les gens affichent dans leur majeure partie des positions loyalistes au pouvoir syrien.
Au sud, des frappes sans répit
Au sud de la Syrie, l’armée poursuit ses frappes contre les sièges des milices.
Samedi c’le front al-Nosra a de nouveau fait l’objet d’une frappe douloureuse, lorsqu’un raid aérien contre une base d’entrainement de l’une de ses milices, «brigades Izz » (dignité), a tué et blessé plus de 120 de ses miliciens. Parmi les tués ont été signalés trois chefs de guerre dont Adel al-Halki. Les blessés ont été transportés vers un hôpital situé à la frontière avec la Jordanie. Alors que les sources du Nosra sont restées circonspectes sur cette attaque.
Dimanche, un autre raid a bombardé le lieu de rencontre des représentants des milices au sud syrien, dans la localisée de Kahil, dans la province orientale de Deraa. Il y est question de 14 tués.
Lundi, les attaques se sont concentrées sur les repaires des milices à Basra al-Cham.