"les takfiristes qui se réfugient à l’intérieur de la ville sont très épuisés et ont perdu la capacité de participer dans un conflit contre les unités militaires irakiennes"
Selon le correspondant d’alAlam à Tikrit, l’opération militaire à Tikrit n’a jamais cessé et la plupart des hommes de Daech ont miné les bâtiments et les rues avec plus de 8000 obus.
Toujours selon alAlam, les forces irakiennes et les comités populaires se trouvent seulement à moins de 700 mètres de l'hôpital Tikrit, que Daech a entièrement miné, indiquant que la zone qui se situe dans le sud de la bande est soumise à un bombardement intense , ciblant les nids et les bases de Daech ».
Le correspondant d’alAlam a affirmé que « les forces irakiennes ont réalisé des brèches dans différents endroits de la ville et ont réussi à contrôler plusieurs endroits à Tikrit, grace au soutien des forces des brigades alZahab et des bataillons des foules populaires qui assiègent encore la ville ».
Le correspondant d’almanar a souligné qu’ « il n'y a pas de retrait des forces populaires de Tikrit comme certains médias ont prétendu, au contraire elles sont toujours dans leurs positions et ont encerclé la ville selon différents axes », ajoutant que « les forces irakiennes ont réalisé hier et aujourd'hui de nombreuses victoires, détruisant les repaires de Daech dans la ville ».
Et d’ajouter : « les takfiristes qui se réfugient à l'intérieur de la ville sont très épuisés et ont perdu la capacité de participer dans un conflit contre les unités militaires irakiennes, ils misent sur leurs embuscades et leurs pièges et leurs mines qu’ils ont installés à différents endroits, ils sont entrain de se retirer du centre de la ville ».
Des sources militaires ont affirmé que " les opérations militaires en cours ne s’ arrêteront point, notant que les forces irakiennes contrôlent la périphérie de la ville et divers endroits stratégiques , sachant que les insurgés sont principalement présents dans le centre de Tikrit, qui n’est plus un lieu sûr pour eux en raison des bombardements lancés par les troupes irakiennes avec leur artillerie et leurs mortiers".
Le correspondant d’alAlam estime que « selon les informations, les affrontements ressemblent à une guerre des rues, sauf que les forces irakiennes adoptent une infiltration tactique, surtout que les bâtiments et les rues sont piégés, de plus de 8000 explosifs distribués dans la ville ».
Face à la victoire des forces populaires à Tikrit, les Américains tententd e se rattrapper
Par ailleurs, la coalition contre le groupe takfiriste État islamique menée par les États-Unis a mené 17 frappes sur Tikrit (nord de l'Irak), pour son premier jour de bombardements en renfort de l'offensive irakienne pour reprendre la ville, a rapporté le commandement américain dirigeant les frappes (CJTF).
Les frappes ont été menées par des avions et des drones, et ont visé notamment un bâtiment, deux ponts, trois postes de contrôle, et une unité de commandement, précise le CJTF dans un communiqué.
Les États-Unis et leurs alliés de la coalition sont entrés mercredi dans la bataille de Tikrit, dont ils étaient restés à l'écart jusqu'à maintenant.
Washington a longtemps exprimé ses réticences à intervenir à Tikrit, en raison du soutien actif de l'Iran aux forces de Bagdad.
Mais la donne a changé mercredi lorsque le premier ministre irakien Haider al-Abadi a réclamé des frappes de la coalition sur cette localité située à 160 km au nord de Bagdad, selon le CJTF.
Or, d'aprés les médias irakiens , al-Abadi n'a pas demandé des frappes de la part de la coalition sur Tikrit.
Mais encore,
L'offensive terrestre est menée par des milliers d'Irakiens, soldats, policiers et forces populaires qui ont affirmé à plusieurs reprises ne pas avoir besoin d'un renfort américain quelconque.
Et donc , contrairement aux allégations du général Lloyd Austin, l'offensive au sol, présentée comme la plus massive depuis que l'EI s'est emparé de vastes pans du territoire en juin 2014, se fera avec toutes les forces irakiennes.
Des responsables de forces populaires ont accusé les Etats-Unis et la coalition de vouloir "voler la victoire" à Tikrit ont selon eux accompli la tâche la plus difficile jusqu'à présent dans la bataille.
Les forces populaires avaient à plusieurs reprises assuré ne pas avoir besoin du soutien de la coalition qui frappe depuis neuf mois les positions de l'EI en Irak.
30.000 civils assiégés
Lors d'une audition à Washington, le général Austin a indiqué que les Etats-Unis avaient posé une "condition préalable" à l'implication de la coalition à Tikrit: "le gouvernement irakien devait être en charge de l'opération".
Or selon lui, l'offensive sur Tikrit a piétiné parce qu'il y avait une "mauvaise approche" à son début, avec des forces "non contrôlées par le gouvernement irakien".
La bataille est maintenant menée par environ 4.000 membres des forces spéciales et de la police irakienne, selon le général Austin.
Après une lente progression au sol dans les premières semaines, "l'opération commence réellement maintenant", a estimé un responsable de la Défense américaine, interrogé par l'AFP.
Bagdad avait notamment justifié la suspension de son offensive par la présence de nombreux civils pris au piège. Leur nombre exact est impossible à définir, mais un porte-parole du Croissant rouge affirmait la semaine dernière que "pas plus de 30.000 civils, probablement un peu moins" se trouvaient toujours dans Tikrit.
Le général américain James Terry, qui dirige le commandement américain menant les frappes (CJTF), a ainsi assuré que les raids entamés "sont destinés à détruire les bastions de l'EI avec précision, sauvant ainsi des vies irakiennes innocentes, tout en minimisant les dommages collatéraux aux infrastructures".
La prise de Tikrit, fief de l'ancien dictateur Saddam Hussein, représenterait un revers important pour l'EI, qui sévit également en Syrie voisine, car il s'agit d'une des villes les plus peuplées que le groupe extrémiste contrôle en Irak.
Les forces de sécurité repoussent une attaque de Daech et tuent 18 à Ramadi
Selon le quotidien alAkhbar, les forces de sécurité irakiennes, ont réussi à repousser une attaque de l'État islamique dans la ville de Ramadi, la province d'Anbar, à un moment où une source de sécurité a déclaré que la police locale à Ramadi et les combattants des tribus fidèles au gouvernement souffrent de munitions.
Selon Omar al-Alwani, chef de la province d'Anbar, "les affrontements entre les deux parties ont duré pendant des heures, au cours desquelles 11 membres de Daech ont été tués" .