Plusieurs experts interrogés par l’AFP conviennent que l’hypothèse de frappes israéliennes sur l’Iran semble très éloignée.
Le ministre israélien des Renseignements Youval Steinitz a déclaré jeudi que l'option militaire restait sur la table pour son pays face à la menace d'un Iran doté de l'arme nucléaire, alors que les négociations se poursuivaient sur le nucléaire iranien à Lausanne.
Interrogé sur une possible attaque israélienne contre l'Iran en cas d'accord, Steinitz, un proche du Premier ministre Benjamin Netanyahu, a dit sur la radio publique que l’entité sioniste agirait dans les domaines de la diplomatie et du Renseignement, mais "si nous n'avons pas le choix, nous n'avons pas le choix (...) l'option militaire est sur la table".
A propos d'éventuelles objections américaines, Steinitz a rappelé qu'en juin 1981 l'aviation israélienne avait attaqué le réacteur nucléaire irakien d'Osirak sous Saddam Hussein et que "cette opération n'avait pas été lancée en accord avec les Etats-Unis". Elle avait valu à Israël de vives critiques américaines.
Plusieurs experts interrogés par l'AFP conviennent que l'hypothèse de frappes israéliennes sur l'Iran semble très éloignée.
"Le Premier ministre a dit de façon claire qu'Israël ne permettra pas à l'Iran de devenir une puissance nucléaire", a dit Steinitz.
Avec AFP