Les frontières maritimes entre le Liban et "Israël" n’ont pas été délimitées, et la FINUL n’est pas mandatée à les délimiter, selon un porte-parole de la FINUL
Le représentant personnel du secrétaire général des Nations Unies Michael Williams a considéré que « tout pays dans cette région ou ailleurs doit jouir de son droit de profiter des ressources maritimes présentes dans son territoire», espérant que « le peuple libanais jouira dans l’avenir des résultats que procureront ces ressources pétrolières ».
A la question de savoir si les Nations Unies « allaient délimiter les frontières maritimes et la zone économique au moment où Israël s’accapare des droits du Liban à ses ressources gazières et pétrolières », Williams a indiqué ne pas avoir discuté de cette question, affirmant ne pas savoir si le gouvernement israélien a fait une demande pareille aux Nations Unies ».
FINUL: Nous ne sommes pas mandatés pour contrôler la ligne sécuritaire maritime
Le secrétaire adjoint du porte-parole officiel des forces onusiennes au Liban « FINUL » Andréa Tenenetti, a déclaré que « les frontières maritimes entre le Liban et Israël n’ont pas été délimitées, et que la FINUL n’est pas mandatée à les délimiter, mais sa mission se limite à empêcher toute action offensive maritime ».
Il a souligné que le mandat des forces maritimes de la FINUL s’inscrit dans le cadre de l’assistance maritime libanaise, à la demande du gouvernement libanais, afin d’empêcher l’entrée d’armes illégales via la mer.
Et d’ajouter : « la ligne sécuritaire maritime est comme la ligne bleue, elle a été fixée par Israël après son retrait en 2000. Mais le gouvernement libanais ne l’a jamais reconnue, et la FINUL n’est pas mandatée pour le contrôler. L’armée libanaise a proposé une ligne sécuritaire maritime dans la région, et la FINUL peut aider en cas d’accord libano-israélien à la mandater à ce sujet ».
Souleimane : Le Liban défendra ses frontières terrestres et maritimes
Le chef de l’Etat libanais le général Michel Souleimane a mis en garde contre « toute décision unilatérale israélienne au sujet des frontières maritimes contrairement aux lois internationales », assurant que le Liban était « déterminé à défendre sa terre et ses frontières terrestres et maritimes, et à protéger ses droits et ses ressources par tous les moyes disponibles et légitimes ».
Et d’ajouter que « cette affaire doit faire l’objet d’étude et de recherche au gouvernement qui tiendra sa première séance après le vote de confiance pour adopter une position officielle propre à l’autorité exécutive de façon à préserver la souveraineté du Liban sur sa terre et ses ressources ».