Une partie des camionneurs sont également restés bloqués du côté syrien de la frontière.
Plus de 30 camionneurs libanais sont bloqués depuis 48 heures entre la Jordanie et la Syrie après la prise d'un poste frontalier par les terroristes du côté syrien et la fermeture de la frontière du côté jordanien, a affirmé leur syndicat.
Des sources propres à la chaine al-Manar a fait état de pillages dans la zone franche par les rebelles mais aussi des civils qui ont emporté voitures et marchandises.
"Entre 30 et 35 chauffeurs libanais de camions de transport et frigorifiques qui passaient de Syrie en Jordanie sont bloqués dans la zone franche entre les deux pays depuis mercredi", a affirmé le président du Syndicat des camions frigorifiques au Liban, Omar al-Ali.
"La plupart des chauffeurs avaient terminé les formalités au barrage Nassib du côté syrien) et se dirigeait vers celui de Jaber (du côté jordanien) lorsqu'Amman a fermé la frontière", a-t-il ajouté.
Il a précisé qu'une partie des camionneurs sont également restés bloqués du côté syrien de la frontière, tombé mercredi aux mains de la branche syrienne d'Al-Qaïda, le Front Al-Nosra, à l'issue de combats contre les forces régulières.
"Le contenu de leurs camions, qui transportaient de grandes quantités d'huile, de meubles et d'appareils électroménagers ont été pillés par les habitants de la zone, et certains camionneurs ont été blessés dans les combats", a précisé El-Ali.
"Les camionneurs bloqués sont terrorisés", a assuré le chef du syndicat.
Une source proche du Premier ministre libanais Tammam Salam a indiqué à l'AFP que "les autorités jordaniennes ont été contactées pour faciliter l'entrée des camionneurs".
De son côté, le directeur de l'OSDH, Rami Abdel Rahmane, a affirmé à l'AFP qu'"au moins 300 voitures civiles et camions bloqués dans la zone franche, ainsi que des dépôts ont été pillés".
Nassib était le seul poste frontalier avec la Jordanie qui était resté sous contrôle loyaliste, après la capture d'un autre point de passage, Al-Jamarek, en octobre 2013.
