Dans le sillage des Etats-Unis, qui ont décidé de rapatrier un tiers de leurs 100.000 hommes d’ici la fin de l’été 2012, l’Elysée a annoncé un retrait progressif des militaires français.
Le président de la République Nicolas Sarkozy, en visite surprise en Afghanistan, a confirmé ce mardi le retrait d'un millier de soldats français de ce pays d'ici fin 2012.
Le chef de l'Etat, lors d'une visite de cinq heures, doit rencontrer son homologue Hamid Karzaï et le général américain David Petraeus, commandant des forces étrangères.
«Nous retirerons un quart de nos effectifs, c'est-à-dire 1.000 soldats, d'ici fin 2012», a déclaré le chef de l'Etat français à des militaires français sur une base avancée à une trentaine de minutes d'hélicoptère de Kaboul, selon le pool de presse qui l'accompagne.
«Il faut savoir finir une guerre», a-t-il ajouté devant des journalistes. «Il n'a jamais été question de garder indéfiniment des troupes en Afghanistan», a-t-il conclu.
Il a précisé que le reste du contingent français serait concentré dans la province de la Kapisa.
Nicolas Sarkozy s'exprimait de la base avancée de Tora située dans la région de Surobi, à l'est de la capitale afghane, où sont stationnés certains des 4.000 militaires français présents en Afghanistan.
Cette visite surprise, préparée dans le plus grand secret, est sa troisième depuis son élection en 2007. La dernière remonte à août 2008.
Dans le sillage des Etats-Unis, qui ont décidé de rapatrier un tiers de leurs 100.000 hommes d'ici la fin de l'été 2012, l'Elysée a annoncé un retrait progressif des militaires français.
Cette visite intervient le lendemain de la mort d'un 64e soldat français en Afghanistan depuis 2001, tué par un tir accidentel de l'un de ses collègues.