A 10 jours de sa première rencontre officielle avec le président Barack Obama prévue le 14 avril, le premier ministre irakien Haïdar al-Abadi a critiqué le rôle de Washington dans la lutte contre le groupe Daesh.
"Bagdad était pratiquement encerclé par le groupe takfiriste Daesh (EI), mais personne, y compris les Etats-Unis, n'a rien fait", a déclaré le premier ministre irakien dans une interview à l'hebdomadaire Der Spiegel.
A 10 jours de sa première rencontre officielle avec le président Barack Obama prévue le 14 avril, le premier ministre irakien Haïdar al-Abadi a critiqué le rôle de Washington dans la lutte contre le groupe Daesh.
"Bagdad était pratiquement encerclé par l'EI, mais personne, y compris les Etats-Unis, n'a rien fait", a déclaré M. al-Abadi dans une interview au magazine allemand Der Spiegel. Le chef du gouvernement irakien a accusé Washington de n'avoir pas fourni rapidement à l'Irak une aide efficace dans la lutte contre les takfiristes.
Haïdar al-Abadi s'est dans le même temps félicité de la coopération entre l'Irak et le Service fédéral de renseignement allemand (BND), soulignant que ce dernier avait informé Bagdad des ressortissants allemands ayant rejoint l'EI.
Le premier ministre a également rappelé que Berlin livrait aux forces de sécurité irakiennes les armes nécessaires pour combattre les terroristes.
Lors de l'interview, M. Al-Abadi a également salué le soutien apporté par l'Iran en termes d'armements et de conseillers.
Selon Der Spiegel, Téhéran a été l'un des premiers à s'engager dans la lutte contre Daesh.
L'expansion de ce groupe terroriste, qui a conquis de vastes territoires en Irak et en Syrie, a constitué l'un des problèmes majeurs de 2014. Daesh qui compte environ 30.000 combattants selon la CIA, a proclamé un califat sur les territoires occupés.
Mais ce groupe s’est retiré de plusieurs régions irakiennes après des combats avec l’armée irakienne appuyée avec les forces de mobilisation populaire.
Avec Sputnik