26-11-2024 04:44 AM Jerusalem Timing

Nucléaire iranien: Netanyahu dénonce de nouveau un "très mauvais" accord

Nucléaire iranien: Netanyahu dénonce de nouveau un

Il a accusé la République islamique d’Iran de vouloir "annihiler" l’entité sioniste et de "conquérir le Moyen-Orient".

Benjamin Netanyahu s'en est pris dimanche au "très mauvais" accord-cadre sur le programme nucléaire de l'Iran conclu jeudi, notamment par les Etats-Unis, le Premier ministre israélien accusant la République islamique d’Iran de vouloir "annihiler" l’entité sioniste et de "conquérir le Moyen-Orient".

Netanyahu, l'un des plus ardents détracteurs du processus diplomatique entre les puissances occidentales et l'Iran, était à l'offensive sur les émissions politiques du dimanche des télévisions américaines, trois jours après l'"entente historique" du 2 avril à Lausanne.

Selon Netanyahu, cet accord-cadre --qui devra se concrétiser par un texte définitif d'ici le 30 juin-- "ne fait pas reculer le programme nucléaire iranien, maintient une large infrastructure nucléaire, (...) pas une centrifugeuse ne sera détruite (...).

C'est un mauvais accord", a-t-il fustigé sur CNN.

"C'est mauvais pour Israël, pour la région et pour le monde", a-t-il estimé.

Dès le lendemain du règlement de Lausanne, « Israël » avait fait monter la pression sur le groupe 5+1 (Etats-Unis, Chine, Russie, France, Royaume-Uni et Allemagne) qui négocie avec l'Iran.

Netanyahu avait "exigé" que Téhéran reconnaisse "sans ambiguïté le droit à l'existence d'Israël" dans tout accord définitif sur le nucléaire, une demande irréalisable entre deux ennemis jurés.

"Si un pays qui promet de nous annihiler et qui oeuvre tous les jours à cette fin obtient un accord ouvrant la voie à des armes nucléaires, cela met en danger notre survie", a réaffirmé dimanche le Premier ministre israélien sur CNN.

Le Premier ministre israélien a encore jugé sur ABC que la levée prévue de sanctions internationales imposées contre l'Iran depuis des années allait apporter "des milliards de dollars dans les caisses" du pouvoir.

"Ils ne vont pas utiliser (cet argent) pour des écoles, des routes ou des hôpitaux. Ils vont s'en servir pour financer leur machine de terreur à travers le monde et leur machine militaire à l'œuvre actuellement pour conquérir le Moyen-Orient", a-t-il encore prétendu.

Avec AFP