Les déclarations selon lesquelles le bouclier antimissile déployé en Europe ne vise pas la Russie étaient "des contes pour débiles".
L'Otan a récemment annoncé son intention de poursuivre la mise en place de son système de défense antimissile en Europe malgré la signature de l'accord-cadre portant sur le programme nucléaire iranien en Suisse.
Les déclarations selon lesquelles le bouclier antimissile déployé en Europe ne vise pas la Russie étaient "des contes pour débiles", a déclaré Alexeï Pouchkov, président du comité de la Douma (chambre basse du parlement russe) pour les affaires internationales.
"L'Otan ne renonce pas à son bouclier antimissile en Europe? Qui l'eût cru! Ces fables sur une +menace+ émanant de l'Iran et de la Corée du Nord étaient pour les idiots. Mais l'Otan n'a plus de contes à raconter", a indiqué M.Pouchkov sur Twitter.
La porte-parole de l'Alliance, Oana Lungensku, a antérieurement déclaré que l'Otan ne renoncerait pas au déploiement d'un bouclier antimissile en Europe malgré l'entente intervenue avec Téhéran qui empêche la République islamique d'obtenir le taux d'enrichissement d'uranium nécessaire pour créer sa propre bombe atomique.
La création d'un système de défense antimissile appelé à protéger le territoire des Etats-Unis contre les missiles balistiques constitue un problème épineux des rapports russo-américains. Les Etats-Unis ont deux régions stratégiques de défense antimissile — en Alaska et en Californie — contre une seule pour la Russie (région de Moscou). Washington envisage de créer la troisième région de défense antimissile en Europe et mettre en place un bouclier antimissile global qui risque de rompre l'équilibre des forces dans le monde.
Les Etats-Unis ont déclaré à maintes reprises que le bouclier antimissile européen ne vise pas la Russie, mais ont toujours refusé de fournir des garanties écrites.