Deux hauts responsables de l’ONU sont attendus dans la capitale syrienne pour discuter de l’aide à apporter aux milliers de civils bloqués au camp de réfugiés palestiniens à Yarmouk.

Neuf civils syriens ont été tués et plus de 47 blessés suite à la chute de plusieurs roquettes lancées par les terroristes sur des quartiers d’Alep. Un bilan qui pourrait s’alourdir avec la poursuite des recherches de personnes ensevelies sous les décombres.

Le gouverneur d’Alep, Mohamed Marwan Oulabi, a affirmé à l'agence de presse syrienne Sana la poursuite des travaux pour déblayer les décombres des quartiers et des rues, évacuer les blessés et les hospitaliser. Parmi les civils blessés figurent 11 enfants et 17 femmes.

Le correspondant de Sana à Alep a indiqué que les attaques terroristes avaient causé des dégâts considérables dans les immeubles, l’effondrement de cinq bâtiments dans le quartier de Sulaymaniyah et la démolition partielle de quatre bâtiments dans le quartier Sayyed Ali.
 
Attaque terroriste déjouée dans la banlieue de Homs

Dans la banlieue de Homs, l’armée syrienne a déjoué une tentative du groupe terroriste Daech (EI) de lancer une attaque contre le puits d’eau potable, près de la localité de Soukhna.

Par ailleurs, des terroristes de Daech ont été éliminés dans plusieurs villages dans la banlieue-est de Homs.
 
À Deir Ezzor, des unités de l’armée avaient tué et blessé de nombreux terroristes de Daech et saisi leurs armes, munitions et nombre d’engins explosifs dans les deux zones d’al-Islah et al-Hadi.

Dans la banlieue de Daraa, d’autres unités ont abattu des terroristes du Front Nosra dans les deux localités de Krak et Samline, selon la même source.

Attaque avortée de l'EI contre un aéroport clé dans le sud
   
Les forces gouvernementales ont repoussé une attaque du groupe Daech (EI) contre un aéroport militaire clé dans le sud de la Syrie, une bataille qui a fait 35 morts, a indiqué samedi une ONG.

   L'aéroport de Khalkhala est le seul aéroport militaire dans la province méridionale de Soueida, jusque-là largement épargnée par le conflit qui ravage la Syrie depuis quatre ans.

   Vendredi, "des combattants ayant fait allégeance à l'EI ont attaqué pour la première fois les environs de l'aéroport militaire Khalkhala à Soueida", une province à majorité druze, a affirmé à l'AFP le directeur de l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), Rami Abdel Rahmane.

   Cet aéroport stratégique a été attaqué dans le passé à plusieurs reprises par des groupes rebelles et la branche syrienne d'Al-Qaïda, le Front Al-Nosra, car il se situe sur l'autoroute reliant la ville de Soueida, aux mains de l'armée, à la capitale Damas.

   Au moins 20 soldats et 15 miliciens ont été tués dans la bataille, au terme de laquelle les forces loyalistes ont maintenu leur contrôle sur l'aéroport et ses environs, d'après l'OSDH.

   L'agence officielle syrienne Sana a rapporté de son côté que l'armée avait fait "avorter des tentatives de terroristes de l'EI d'infiltrer les villages de Dalfaa et d'Abou Harate" dans la province de Soueida.
 
Aides au camp de Yarmouk: deux responsables de l'ONU attendus à Damas

Deux hauts responsables de l'ONU sont attendus dans la capitale syrienne pour discuter de l'aide à apporter aux milliers de civils bloqués au camp de réfugiés palestiniens à Yarmouk.

Le commissaire général de l'UNRWA, l'agence de l'ONU pour l'aide aux réfugiés palestiniens, Pierre Krahenbühl, doit arriver samedi à Damas, et l'émissaire adjoint de l'ONU pour la Syrie Ramzy Ezzeldin Ramzy est en route pour ce pays ravagé par la guerre.

Krahenbühl se rend "d'urgence" à Damas en raison "des inquiétudes croissantes de l'UNRWA concernant la sécurité de près de 18.000 civils palestiniens et syriens, dont 3.500 enfants" à Yarmouk, selon un communiqué de l'agence.

Il doit y rencontrer Ramzy, dépêché en Syrie par le patron de l'ONU, Ban Ki-Moon, qui a mis en garde contre "un massacre" à Yarmouk.
   Krahenbühl doit aussi visiter dimanche les déplacés installés dans les écoles et discuter avec le gouvernement syrien des moyens de fournir les aides humanitaires aux habitants du camp, situé à sept km seulement du centre de Damas.

   D'après des sources palestiniennes, 2.500 des 18.000 civils se sont réfugiés dans des écoles de Damas après avoir fui Yarmouk, devenu un symbole des souffrances et des privations dans le conflit syrien.

Source: Sana, AFP