23-11-2024 04:18 PM Jerusalem Timing

L’Egypte et l’Arabie saoudite envisagent des manoeuvres conjointes

L’Egypte et l’Arabie saoudite envisagent des manoeuvres conjointes

Aucune information n’a filtré sur le calendrier, l’ampleur ou les caractéristiques de ces manoeuvres.

L'Egypte et l'Arabie saoudite vont former une commission pour organiser de "grandes" manoeuvres militaires conjointes dans le royaume avec la participation d'autres armées du Golfe, a annoncé la présidence égyptienne.

L'Egypte, le pays le plus peuplé du monde arabe, participe activement à la
coalition militaire dirigée par Ryad qui bombarde quotidiennement la population au  Yémen.

Mais Le Caire a aussi été à l'avant-garde de l'annonce, le 29 mars par la Ligue arabe, de la création d'une future force arabe permanente, dont l'objectif principal sera de combattre les groupes terroristes dans la région.

"Il a été décidé de former une commission pour discuter de l'organisation
de grandes manoeuvres stratégiques sur le territoire du Royaume d'Arabie
saoudite, avec la participation d'une force arabe comprenant des troupes
égyptiennes, saoudiennes et des Etats du Golfe", a annoncé dans un communiqué
la présidence égyptienne à l'issue d'une rencontre mardi entre le président
Abdel Fattah al-Sissi et le ministre saoudien de la Défense, Mohammed ben
Salmane ben Abdel Aziz.

Aucune information n'a filtré sur le calendrier, l'ampleur ou les
caractéristiques de ces manoeuvres. Ni si elles entraient dans le cadre de la
coalition militaire arabe en oeuvre au Yémen ou dans celui de la future force
conjointe pour laquelle les Etats membres de la Ligue arabe se sont donné
quatre mois pour s'accorder sur ses modalités et sa composition.

Il s'agit seulement d'"entraînement", a assuré à l'AFP un haut responsable
des services de sécurité égyptiens, sous couvert de l'anonymat.

Sissi a répété que "la sécurité dans le Golfe arabique constitue une
ligne rouge pour l'Egypte et est partie intégrante de sa propre sécurité
nationale (...) en particulier dans la mer Rouge et le détroit de Bab
al-Mandeb" -- qui sépare l'Afrique de la péninsule arabique --, lit-on encore
dans le communiqué de la présidence égyptienne.