Les projets de la Banque mondiale forcent des millions de gens à l’exil..
Les programmes de la Banque mondiale ont conduit à des déplacements massifs de population. Pour aboutir à cette conclusion, une équipe internationale des journalistes d’investigation a analysé 10 ans de travail de la Banque mondiale.
La Banque mondiale regroupe 5 institutions internationales qui ont été créées pour lutter contre la pauvreté en apportant des aides, des financements et des conseils aux états en difficulté. L’objectif de la banque consiste à éliminer la pauvreté par le financement de projets d’infrastructure dans les pays en développement.
En 2014, la Banque mondiale a financé le développement de mines d’or au Pérou, ce qui, selon les agriculteurs, a pollué les eaux, causant également la mort de leur bétail.
Cette organisation a aussi aidé à financer la campagne de réinstallation du gouvernement en Ethiopie, ce qui a forcé à l’exode des millions de personnes.
En 2007, le groupe a investi dans un projet de conservation au Kenya qui s’est terminé par des déplacements de population massifs.
Josh Klemm, analyste politique à International Rivers estime que les financements de la Banque mondiale ont eu des conséquences dramatiques et ont augmenté le nombre de déplacements forcés.
«De plus ces financements ont conduit à l’appauvrissement des communautés locales et des indigènes. La chose la plus choquante c’est que la Banque mondiale n’est pas au courant de ce qu’il advient de ces communautés déplacées par leurs propres projets.», a-t-il indiqué dans une interview à RT.
D’après l’analyste politique, les motivations et la culture de l’Institution ne colle pas au récit et à l’image que la banque veut communiquer, elle se présente capable de soutenir des projets durables comme la construction de barrages et d’autres choses de ce genre.
RUSSIA TODAY