Le porte-parole de l’offensive saoudienne Ahmad al-Assiri vante d’ores et déjà une force militaire saoudienne que "personne n’a encore vue".

La Garde nationale saoudienne, armée parallèle composée principalement de forces terrestres, a été mobilisée pour d'éventuelles opérations terrestres contre le Yémen.
 
Composée de 75.000 hommes d'active et de 25.000 fournis par des tribus, la Garde nationale est une force autonome dotée de son propre ministère.

Elle joue un rôle aussi bien dans la sécurité intérieure que dans la défense conventionnelle. Elle est considérée comme la garde prétorienne de la dynastie des Al-Saoud.

Le ministre de la Garde nationale, le prince Mitaab ben Abdallah, s'est dit "honoré" de la "décision" du roi Salmane concernant "la participation des forces de la Garde nationale" à l'opération liée au Yémen, a indiqué l'agence officielle SPA, cité par l'AFP.

Le prince Mitaab a affirmé que "toutes les forces de la Garde nationale étaient fin prêtes à jouer (leur) rôle aux côtés des autres corps d'armée", selon l'agence.  
   
Essentiellement mécanisée, la Garde nationale est en train de s'équiper d'avions AH6i et d'hélicoptères Apache et Black Hawk.
   
Jusqu'ici, l'aviation saoudienne a été en première ligne dans l'opération "Tempête décisive" déclenchée le 26 mars par Ryad avec d'autres pays arabes pour stopper l'avancée des  rebelles de l’organisation houthie des Ansarullah, soutenus par des tribus yéménites et des unités de l’armée.

«  Ne soyez pas surpris, nous disposons d’une force que personne n’a encore vu, ni le citoyen ni le monde », a affirmé le porte-parole de l’agression saoudienne contre le Yémen, le général Mohammad al-Assiri dans un entretien avec le journal La Mecque, ce mardi.

Selon lui, « la situation au Yémen ne sera plus jamais comme dans le passé. Les Houthis et le président déchu (en allusion à l’ex président Ali Abdallah Saleh) se devraient de mettre à exécution la dernière résolution du Conseil de sécurité de se retirer des institutions étatiques et de livrer le pouvoir au gouvernement légitime », c'est-à-dire à l’homme de main de l’Arabie au Yémen, Abed Rabbo Hadi.