Les policiers français ont insulté le prophète Mohammad.
Les violences policières contre les Musulmans en France, en l’occurrence des militants de la cause palestinienne se font de plus en plus nombreuses. Quand bien même les victimes ne sont que des jeunes femmes qui n’ont rien fait d’autre que vendre des produits palestiniens.
Ceci s’est passé dimanche dernier, dans la ville de Reims, à la Maison du Quartier Croix-Rouge. Mariam, sa mère et ses sœurs, y tiennent un stand de produits palestiniens (savon, broderies) et d’objets de la campagne de solidarité (T-shirts, brochures, autocollants notamment).
Soudain, une équipe de policiers débarquent sans crier gare, et foncent sur la table, alors qu’on n’est même pas sur la voie publique. Ils n’hésitent pas à arroser l’assistance de gaz lacrymogènes, y compris les enfants, nombreux, comme on peut le voir sur cette vidéo. Cinq des victimes de l’assaut devront aller se faire soigner aux urgences hospitalières.
On apprendra plus tard que les policiers avaient été «alertés », par un agent provocateur sioniste, un notable de la région (mais totalement extérieur au quartier populaire de la Croix-Rouge), qui avait téléphoné au commissariat pour dénoncer « une opération antisémite » !
Mariam, qui proteste contre les violences faites à sa propre mère, est ensuite embarquée brutalement, menottée, puis rouée de coups pendant le trajet et à l’arrivée au commissariat, où elle est placée en garde à vue. Le médecin qui l’y examine relève la présence d’hématomes. Les policiers lui disent qu’ils retiennent cinq charges contre elle, et pas des moindres : « rébellion », «outrage à fonctionnaires », « coups et blessures à fonctionnaires », « offense au Président de la République », sans oublier la sempiternelle « incitation à la haine raciale » !
L’indignation se répand alors rapidement, non seulement parmi les habitants du quartier Croix-Rouge, mais aussi sur les réseaux sociaux et au-delà de la ville de Reims.
Tandis que des dizaines de personnes se rassemblent devant le commissariat, et que le standard téléphonique de celui-ci est saturé d’appels téléphoniques, des responsables associatifs locaux (Cercle Civique Rémois, asso Des Racines et des Etres…) contactent la hiérarchie policière, et lui font valoir que si elle voulait provoquer de véritables émeutes, elle ne s’y prendrait pas autrement.
Du coup, les responsables de la police rémoise prennent peu à peu conscience de l’énormité de la bavure de leurs subordonnées, et le système cherche alors une porte de sortie : dans la matinée, Mariam, étudiante âgée de 19 ans, se voit signifier un « rappel à la loi », et elle peut enfin sortir.
L’affaire est cependant loin d’être terminée, car plusieurs plaintes vont être déposées visant le comportement de la police. Pour les brutalités subies par Mariam et plusieurs autres, mais aussi pour vol : les objets de la table « Palestine » saisis par la police ne sont en effet jamais arrivés au commissariat (à l’exception de quelques autocollants, censés être des « pièces à conviction ») ! Tous ces agissements ont eu lieu au grand jour, et les témoignages ne manquent pas.
Selon le site islamic-intelligence, les 7 fonctionnaires sont tous identifiés. Ce sont tous des racistes avérés et des pro-israéliens et ils votent tous FN.
Et Mariam raconte son calvaire : "La façon dont ils m'ont traitée à la brocante n'est rien comparé à la violence verbale et physique que j'ai subie dans la voiture et dans la cour de police. Il y avait 7 policiers contre moi seule. Il y en a un qui m'a tiré les cheveux, donné des coups de poings au visage et m'ont traitée de "sale bougnoule" et ils ont insulté notre prophète en disant: "Mahomet on l'encule".
Comble du mépris infligé au Musulmans en France : leur répression ne scandalise jamais les médias. A peine s’ils s’intéressent à ce qui leur arrive.
Sources: Les Moutons enragés, Islamic-intelligence