22-11-2024 06:56 PM Jerusalem Timing

Un tribunal autorise le redémarrage de 2 réacteurs dans le sud-ouest du Japon

Un tribunal autorise le redémarrage de 2 réacteurs dans le sud-ouest du Japon

La semaine dernière, un tribunal différent avait bloqué le redémarrage de deux autres unités.

Un tribunal japonais a annoncé mercredi avoir rejeté un recours déposé par des citoyens antinucléaires, estimant que deux réacteurs du sud-ouest du Japon, Sendai 1 et 2, pouvaient redémarrer.

Cette décision concerne les deux premières tranches atomiques du Japon
susceptibles d'être relancées après avoir obtenu le certificat de sûreté
technique de l'Autorité de régulation nucléaire, ainsi que le feu vert des élus
locaux.

Si les plans de la compagnie exploitante, Kyushu Electric Power, se
déroulent comme prévu, Sendai 1 et 2 - situés dans la préfecture de Kagoshima 
pourraient être remis en exploitation dès cet été.

Actuellement, plus aucun des 48 réacteurs de l'archipel ne fonctionne (sans
compter les six saccagés par l'accident de Fukushima en mars 2011).

La semaine dernière, un tribunal différent avait bloqué le redémarrage de
deux autres unités, Takahama 3 et 4, au motif que les mesures parasismiques
paraissaient insuffisantes.

Dizaines de parlementaires au sanctuaire Yasukuni

 Plusieurs dizaines de parlementaires japonais se sont rendus mercredi au sanctuaire Yasukuni de Tokyo, à l'occasion du festival de printemps de ce lieu de culte perçu par la Chine et la Corée du Sud comme un symbole du passé militariste du Japon.

Selon des journalistes de l'AFP sur place, la visite groupée a été effectuée de bon matin à ce site shintoïste qui rend hommage aux âmes de quelque 2,5 millions de morts pour la patrie, mais où sont aussi enregistrés les noms de 14 criminels de guerre condamnés par les Alliés après 1945, d'où l'ire de Pékin et Séoul.

Une partie des députés et sénateurs, généralement de droite, effectuent régulièrement des visites dans ce sanctuaire nationaliste, à l'occasion de ses festivals saisonniers ainsi que le 15 août, jour anniversaire de la capitulation du Japon en 1945.

   Le Premier ministre, Shinzo Abe, avait fait déposer mardi un "arbre sacré" au sanctuaire Yasukuni, mais il ne s'y est pas rendu en personne.

   Ce chef de gouvernement aux convictions nationalistes assumées était allé se recueillir au Yasukuni en décembre 2013 pour fêter la première année de son retour au pouvoir. Mais il s'est abstenu depuis de réitérer ce geste vécu comme un affront par Pékin et Séoul, d'autant qu'il s'agissait de la première visite d'un Premier ministre japonais en exercice depuis 2006. Même Washington, allié du Japon, avait publiquement fait part de sa "déception".

Les relations du Japon avec ses voisins restent marquées par le souvenir des atrocités commises par les troupes impériales pendant la colonisation de la péninsule coréenne (1910-1945) et lors de l'occupation partielle de la Chine (1931-1945).

   Outre ces querelles historiques, perdurent des disputes territoriales régulièrement ravivées d'un côté ou de l'autre.