"Nous combattons les différents mouvements extrémistes, que ce soit le Hezbollah ou Al-Qaïda, parce que notre projet est basé sur l’édification de l’État", a prétendu Hariri qui jouit du soutien de l’Arabie.
Le chef du courant du Futur, l'ancien Premier ministre Saad Hariri, a été reçu vendredi à Washington par le vice-président des États-Unis, Joe Biden.
"Les discussions ont porté sur la situation au Liban ainsi que les développements régionaux en cours, notamment en Syrie, en Irak et au Yémen", rapporte l’agence d’information libanaise ANI.
L'ancien Premier ministre s'est en outre réuni avec les coordinateurs du courant du Futur en Amérique du Nord et au Canada. Il a saisi cette occasion pour attaquer le Hezbollah en le comparant à l’organisation takfiriste Al-Qaïda.
« Nous combattons les différents mouvements extrémistes, que ce soit le Hezbollah ou Al-Qaïda, parce que notre projet est basé sur l'édification de l'État et le soutien à la modération, qui est contraire à la politique du chaos que le Hezbollah est en train de mettre en place, que ce soit en bloquant la vie politique locale ou en se lançant dans des projets à l'échelle régionale, en particulier en Syrie, en Irak et au Yémen », a prétendu Hariri, cité par le journal libanais francophone l’Orient le jour.
S’agissant du dialogue entamé avec le Hezbollah, il a dit :« Certains critiquent cela et se demandent comment une telle initiative peut aider. Le dialogue aide à apaiser les tensions sunnito-chiites dans le pays et constitue une soupape de sécurité pour tous les Libanais qui craignent un retour à la guerre civile. Il est impossible que nous acceptions la politique du Hezbollah au Liban ou à l'étranger. Nous sommes contre les agissements du Hezbollah en Syrie, en Irak et au Yémen, mais cela ne nous empêche pas d'œuvrer autant que nous le pouvons pour protéger le Liban », a indiqué Saad Hariri, qui jouit du soutien de l’Arabie saoudite.