Les médias iraniens après enquête, déclarent qu’il a été jeté du pont par les forces sionistes entourant sa famille qui ne voulaient pas que la fortune du clan tombe dans les mains d’un homme opposé à l’oligarchie.
Il y a des assassinats dont on parle, et d’autres dont on parle moins. Des morts qui s’inscrivent dans la mémoire collective, et d’autres que l’on essaie de rayer de l’Histoire.
Et pourtant, la trajectoire d’Edoardo Agnelli Junior , de sa jeunesse dorée jusqu’à sa mort, fait partie des parcours qui , s’ils sont étudiés, feront réfléchir l’Humanité dans sa globalité, tant elle revêt les problématiques du monde ultra capitaliste actuel de la manière la plus profonde, la plus brutale.
Edoardo Agnelli Junior né le 9 Juin 1954 à New York. Fils de Gianni Agneli ( propriétaire et administrateur de FIAT, et actionnaire principal de la Juventus de Turin) et Marella Caracciolo Princesse de Castagneto (juive américano-italienne), il effectue ses études au Lycée Massimo D’Azeglio ,puis à l’Atlantic College au Royaume Uni, avant d’atterrir à l’Université de Princeton où il étudiera la littérature moderne. Bien qu’étant désigné par son père pour lui succéder à la tête de l’empire familial, Edoardo ne montre que mépris pour le milieu de la haute finance, du capitalisme et du matérialisme qui en découle. Il assimile les êtres humains obnubilés par l’argent à des zombies hypnotisés par le veau d’or.
Très rapidement, son intérêt se porte sur les questions philosophiques et spirituelles. Il s’intéresse d’abord à l’astrologie, avant de voyager un peu partout à travers le monde à la rencontre de confréries initiatiques pouvant apporter des réponses à ses questions existentielles. Il voyage souvent au Kenya puis en Inde. C’est dans ce cadre qu’il rencontre le Maître indien Sathya Sai Baba (voir photo à gauche). Cette connexion sera une étape spirituellement importante pour lui.
Mais le tournant de sa vie survient lorsqu’il voyage en Iran. En mettant les pieds dans ce pays, il découvre un monde à part, ou le matérialisme y est proscrit, ou le capitalisme y est éteint, et ou l’impérialisme y est ennemi public numéro 1. Sa rencontre avec l’Ayatollah Khomeini et son disciple Ali Khaminei le change à jamais. Dès lors, il étudie plus que jamais la gnose, et se métamorphose progressivement en un être résolument mystique.
Ce fut à partir de son rapprochement avec l’Iran que sa vie changera définitivement. Auparavant chouchouté par les médias, il devient rapidement l’objet de toutes les diabolisations. Il est accusé à tort de trafic de drogue à répétition (bien qu’il n’en consomme plus depuis son adolescence dans les faits) . Le clan Agnelli, au courant de son évolution intellectuelle s’inquiète que le principal héritier de la famille se rapproche du régime politique le plus craint de la planète. La presse suggère même qu’en cas d’héritage, Edoardo junior pourrait donner toute sa fortune à l’Iran pour servir la révolution de Khomeini.
En plus de sa dimension spirituelle, Edoardo se penche de plus en plus sur les questions liées à la lutte des classes. Son mépris pour les gens prêts à tout pour obtenir de l’argent se fait de plus en plus grand. Sa critique du consumérisme en Occident est virulente. Il éprouve de la peine pour les populations du tiers monde qui ne réalisent pas qu’elles possèdent, la vraie richesse, qui est celle de leur rapport à la terre. Pour lui, le développement est spirituel, culturel, et pas financier. Il prédit l’effondrement de l’Occident qui, dit il, n’a construit sa puissance que sur un bout de papier (le dollar et affidés) qu’il a réussi à imposer au reste du monde.
Mais le 15 Novembre 2000, la presse annonce que Edoardo Agnelli junior se serait suicidé, jeté d’un pont, au moment ou celui ci , d’après ses amis et camarades dans le tiers monde, était en plein épanouissement moral.
Les médias iraniens après enquête, déclarent qu’il a été jeté du pont par les forces sionistes entourant sa famille qui ne voulaient pas que la fortune du clan tombe dans les mains d’un homme opposé à l’oligarchie.
Aujourd’hui, la mémoire d’Edoardo Agnelli est célébrée un tant soit peu au Moyen Orient, mais cachée en Occident. Il convient, pour toutes celles dotés de raison, en cette période de perdition, ou l’argent fait perdre la tête à la majortié des gens, de se pencher sur des personnages tels que celui-ci afin de comprendre, que le plafond des aspirations de certains, n’est que le sous-sol de bien d’autres.
A une ère où bon nombre au sein de notre peuple, semblent prêt à tout pour une poignée de dollars, nous vous encourageons à étudier en profondeur ce personnage.
Source : Quenelle plus (pour visionner aussi le reportage intéressant sur la vie d'Edoardo Agnelli)