Depuis l’accord intérimaire, les délégations commerciales étrangères se sont succédé en Iran en vue de reprendre les échanges après la conclusion d’un accord final.
Le président iranien Hassan Rohani a conseillé mardi à ceux qui profitent des sanctions économiques internationales de songer "à changer de travail" en prévision d'un éventuel accord final avec le groupe des 5+1 sur le nucléaire qui entraînerait une levée de ces sanctions.
L'Iran et le groupe des pays du 5+1 (Chine, Etats-Unis, France, Royaume-Uni, Russie et Allemagne) ont entamé la rédaction d'un accord final qui doit être signé d'ici le 30 juin.
Il garantirait la nature exclusivement pacifique du programme nucléaire de Téhéran, en échange de la levée des sanctions internationales imposées contre l’Iran depuis 2006.
"Avec l'accord final qui, si l'autre partie en a la volonté sérieuse, sera possible dans les mois à venir, la production industrielle sera bien meilleure", a affirmé M. Rohani lors d'un discours à Téhéran devant des travailleurs, à l'occasion de la Journée du Travail qui sera fêté vendredi.
"Ceux qui profitent des sanctions devraient penser dès maintenant à changer de travail", a-t-il lancé, sans préciser à qui il faisait allusion.
"Pour augmenter la production nous devons avoir (...) de nouvelles technologies, des gestionnaires compétents, des investissements et la présence d'entrepreneurs", a-t-il ajouté, soulignant l'importance d'attirer "des capitaux nationaux et étrangers".
Depuis l'accord intérimaire, les délégations commerciales étrangères se sont succédé en Iran en vue de reprendre les échanges après la conclusion d'un accord final.
Une vingtaine d'hommes d'affaires américains ont effectué une rare visite à Téhéran la semaine dernière, selon les médias iraniens, et une importante délégation suisse, la première depuis 10 ans, est arrivée dimanche pour quatre jours de consultations avec les responsables politiques et économiques iraniens.
De grandes entreprises étrangères dans les secteurs pétrolier et automobile ont également pris des contacts en vue d'un retour en Iran si les sanctions internationales étaient levées totalement.
Avec AFP