Les aveux d’un important terroriste arrêté ont permis le démantèlement d’une cellule à Saïda.

Les forces de sécurité libanaise ont lancé ce mardi un plan sécuritaire pour la Banlieue sud de Beyrouth. Elles devront dans le cadre de ce plan renforcer leur présence dans les gendarmeries et les points sécuritaires de la région et oeuvrer pour combler les failles sécuritaires.

Selon le correspondant d’al-Manar, le plan couvre tous les quartiers de la Banlieue sud et il a été mis en œuvre sur tous les territoires libanais. Il ne s’agit pas du premier plan sécuritaire appliqué dans la Banlieue sud.

Démantèlement d’une cellule terroriste à Saïda

A l'est de Saïda, au sud Liban, le commandement de l’armée libanaise a annoncé qu’une « force de renseignements a perquisitionné dimanche soir une maison à l’Est de la ville de Saïda et arrêté deux personnes soupçonnées d'avoir formé une cellule terroriste.

La force militaire a saisi de grandes quantités d’armes, de munitions, des roquettes RPG et des grenades, que les deux suspects s'appropiaient pour mener des activités terroristes. Faisant partie du groupe du cheikh terroriste Ahmad el-Assir, les deux terroristes ont disparu depuis la bataille d’Abra il y a deux ans. 

Ils sont réapparus à Saïda le mois dernier. Des sources sécuritaires assurent que « les deux personnes arrêtées faisaient partie d’une cellule de quatre personnes qui planifiaient un attentat terroriste à Saïda ». 

La semaine dernière, deux des partisans d’al-Assir ont été arrêtés à Aïn el-Delb et Charhabil.

Qui serait derrière ces arrestations ?

Selon le journal libanais al-Akhbar, citant des sources sécuritaires, « les aveux de Ziyad Abdallah, connu pour Abou Tarek Moubarak, ont permis de démanteler cette cellule ». Qualifié d’un trésor d’informations, celui-ci s’est remis à la sureté générale à Saïda la semaine dernière.

Membre de la ligue d’al-Ansar (Osbat al-Ansar), puis de Fatah el-Islam, Abdallah a prêté allégeance à Daech. Ses deux fils sont détenus dans la prison de Roumieh (le premier ayant combattu avec Fatah el-Islam, le deuxième dans les rangs d’al-Assir). Celui-ci possède beaucoup d’informations sur les groupes radicaux dans le camp d’Aïn el-Helwé et les éléments qui y sont liés ». Lundi, une force sécuritaire a arrêté une personne au quartier Taamir, connue pour ses liens avec Moubarak.

39 camionneurs retournent au Liban

Par ailleurs, après plus d’un mois de blocage au port saoudien de Daba, suite à la fermeture des frontières jordano-syriennes, l’épreuve de 39 camionneurs libanais a finalement pris fin . Les chauffeurs, dont les cargaisons ont été pillées par les groupes terroristes, sont rentrés au Liban en provenance de l’aéroport de la Jordanie.

Leurs camions seront transportés dans quelques jours au port de Tripoli, à bord d'un navire qu'ils ont loué à leurs dépens .

AU moment même, des dizaines de chauffeurs libanais sont toujours bloqués en Arabie Saoudite, en Jordanie et au Koweit, dans l’attente du navire du conseil supérieur des secours pour transporter leurs camions et leur permettre de rentrer chez eux.

Source: al-Manar, al-Akhbar