Le président vénézuélien s’est réjoui de la "révolution sociale" en Egypte, mais estimé que la remise du pouvoir à l’armée constituait "un coup d’Etat".
Le président vénézuélien Hugo Chavez s'est réjoui dimanche de la "révolution sociale" survenue en Egypte, mais a estimé que la remise du pouvoir à l'armée égyptienne constituait "un coup d'Etat", dans son émission radio-télévisée dominicale "Alo Presidente"."La rébellion a été une révolution sociale. Il a fallu sortir l'un des élèves de l'impérialisme yankee d'un endroit stratégique", a lancé Chavez, parlant de la démission, après trois semaines de manifestations, du président égyptien Hosni Moubarak, un allié des Etats-Unis.
Le président vénézuélien, chef de file de la gauche latino-américaine, a ensuite commenté le fait que le pouvoir a été remis au Conseil suprême des forces armées égyptiennes.
"Moubarak a remis le pouvoir au haut commandement militaire, c'est un coup d'Etat, parce que je ne crois pas que ce soit prévu par la Constitution égyptienne, mais c'est bien, le peuple décidera", a déclaré Chavez.
Samedi, au lendemain de la démission du président Moubarak, le Venezuela a salué la "leçon de maturité démocratique" donnée par le peuple égyptien et l'a félicité pour son "triomphe pacifique".
L'armée égyptienne a annoncé dimanche la dissolution du Parlement et la suspension de la Constitution