Selon l’ancien président américain, cette démarche illustre la volonté du peuple criméen aussi.
Aussi bien les habitants de la Crimée que toute la population de la Russie continentale ont souhaité que la péninsule redevienne russe, estime l'ancien président américain Jimmy Carter dans une interview à la radio la Voix de l'Amérique (VOA).
Selon lui, le rattachement de la Crimée à la Russie a été une "démarche quasi inévitable". "A mon avis, tel était le désir commun des Criméens et des Russes", a-t-il ajouté.
"Je sais que (Nikita) Khrouchtchev avait fait le cadeau de la Crimée à l'Ukraine, compte tenu qu'à l'époque, l'Ukraine, tout comme la Crimée, faisaient partie de l'Union soviétique", a rappelé l'ancien locataire de la Maison Blanche.
M. Carter a dit ignorer si l'initiative du rattachement de la Crimée avait émané des habitants de la péninsule et de Moscou.
"Je suppose cependant qu'il s'agissait d'une entente réciproque", a conclu l'homme politique.
Au sein du groupe des Global Elders, ou Sages universels, l'ex-président américain s'est rencontré à Moscou avec le président russe Vladimir Poutine.
Ce groupe des Anciens a été mis en place en 2007 à l'initiative de Nelson Mandela. Il se compose de 12 personnalités de renommée internationale et a pour objectif d'utiliser leur indépendance politique pour aider à résoudre certains des problèmes les plus insolubles du monde, tels que le réchauffement climatique, le sida ou la pauvreté.
La Crimée est redevenue une région russe à la suite d'un référendum tenu en mars 2014. En refusant de reconnaître l'entrée de la péninsule dans la Russie, les Etats-Unis et l'Union européenne ont instauré des sanctions contre Moscou.