Les forces de sécurité recherchent Ahmad al-Assir.
Le secrétaire général du Hezbollah Sayed Hassan Nasrallah a rencontré ce vendredi le chef du Courant Patriotique Libre tramle général Michel Aoun, en présence du ministre libanais des Affaires étrangères Joubran Bassil, du conseiller politique au Hezbollah Hajj Hussein Khalil, et le responsable de l'unité de liaison et de coordination au Hezbollah Hajj Wafic Safa.
Au cours de cette réunion, il a été question de la situation au Liban et dans la région, surtout en ce qui concerne le terrorisme takfiriste qui menace toute la région.
Les participants à la réunion ont convenu de la nécessité de combattre le terrorisme par tous les moyens, pour protéger le Liban et sa stabilité.
Par ailleurs, Sayed Nasrallah et le général Aoun ont discuté des échéances intérieures, notamment l'élection présidentielle.
Deux canonnières sionistes dans les eaux libanaises
L'armée libanaise a déclaré dans un communiqué qu'une canonnière appartenant à l'ennemi sioniste est entrée ce vendredi matin dans les eaux libanaises sur une distance de 205 m avant de rentrer en Palestine occupée. De plus, une autre canonnière israélienne est pénétrée sur une distance de 300 m de la frontière sud du Liban, en face de Rass Naqoura.
Le commandement de l'armée a ajouté que ces violations font l'objet d'étude en coordination avec les forces des Nations Unies au Liban.
Violation aérienne
Jeudi soir, l'armée a rapporté qu'un drone israélien a violé l'espace aérien au-dessus du village Alma el-Chaab. L'avion a effectué un survol circulaire au-dessus des villages de Rayak, Baalbeck, Hermel, Beyrouth et Damour, avant de regagner les territoires occupés.
Arrestation de quatre personnes
Toujours côté sécuritaire, l'armée a indiqué dans un communiqué que "dans le cadre de la mise en application du plan sécuritaire à Beyrouth et dans ses banlieues, une force de l'armée a perquisitionné plusieurs maisons abritant des hommes recherchés à Ouzaï dans la banlieue sud de Beyrouth.
Trois hommes qui avaient ouvert le feu sur des maisons civiles et un quatrième ayant recouru à la force contre une patrouille militaire ont été arrêtés. Ils ont été remis aux autorités compétentes et une enquête a été ouverte.
Syriens arrêtés au nord
Par ailleurs, une patrouille de l'armée libanaise a perquisitionné des complexes résidentiels abritant des réfugiés syriens dans plusieurs villages à Zegharta au nord Liban. 14 syriens soupçonnés d'avoir commis des délits et d'autres sans papiers ont été arrêtés.
A la recherche d'Ahmad el-Assir
Pendant ce temps, les forces de sécurité poursuivent leurs recherches en vue d'arrêter le terroriste en fuite Ahmad el-Assir, l'objectif étant de limiter l'expansion des activités terroristes dans le pays. Les renseignements de l'armée ont envoyé à cet effet une force militaire de Beyrouth à Saïda pour arrêter les partisans du cheikh terroriste. De plus, une équipe du ministère de la défense a été chargée d'enquêter avec les détenus dans la caserne militaire de Zougheib à Saïda.
En effet, les aveux du terroriste Khaled Hoblos, arrêté récemment par l'armée, ont permis de constater qu'al-Assir est toujours caché à Saïda et qu'il n'est jamais entré au camp palestinien d'Aïn el-Helwé.
Toutefois, les renseignements de l'armée craignent qu'une nouvelle génération de pro-Assir soit née dernièrement. Une simple révision des listes des noms de nouveaux détenus montre que la plupart des jeunes arrêtés n'avait pas de rôle dans la période qui a précédé la bataille d'Abra.
Un certain Hassan Dougheyli et le recherché Mohtassem Qaddoura ont réussi à s'attirer de nouvelles recrues dans les rangs d'al-Assir. Ceux-ci avaient recueilli les armes et les munitions après la bataille d'Abra et les ont cachées dans des appartements à Abra (à Charhabil) pour les réutiliser.
La femme de Qaddoura, Amal Chabwa, demeure sous la surveillance de l'armée. Elle sera interrogée pour sa rencontre avec al-Assir et sa connaissance des projets terroristes à Saïda. La deuxième femme d'al-Assir et ses fils mènent pour leur part une vie normale et se déplacent tranquillement à Saïda.
Selon des sources sécuritaires citées par le journal libanais al-Akhbar, les conditions actuelles ne permettent pas à al-Assir de communiquer avec sa base pour former de nouvelles cellules. Ces sources avancent que l'instigateur actuel serait une partie étrangère.
Source: al-Manar, al-Akhbar