La décision définitive sera annoncée dimanche.
Le chef du principal mouvement de l'opposition à Bahreïn, le Wefaq, cheikh Ali Salmane, a réaffirmé, vendredi que la formation réclamait "une réforme radicale portant sur un gouvernement élu par la volonté du peuple et une assemblée qui aurait les pleins pouvoirs législatifs".
Cheikh Salmane a indiqué que la délégation du mouvement au dialogue national avait présenté à la direction du Wefaq un memorandum, soulignant que sa formation voulait "un dialogue sérieux qui aboutirait à une solution politique à long terme et permettrait une évolution démocratique à Bahreïn".
Il a cependant assuré devant des dizaines de milliers de personnes rassemblés à Bilad al-Qadim, près de Manama, que le mouvement n'appelait pas "à la chute du régime" à Bahreïn.
Pour sa part, l’ancien député du mouvement et chef de la
délégation du Wefaq au dialogue national, Khalil al-Marzouk, a déclaré que la délégation avait préconisé
dans son mémorandum "un retrait du Wefaq du dialogue" et ajouté que la direction du mouvement annoncerait dimanche une décision à ce sujet.
Un dialogue national auquel le Wefaq participe avec réticence a démarré le 2 juillet, dans le but de relancer les réformes politiques dans ce petit royaume du Golfe.