Cette force a été classée parmi les premières forces de frappe au monde.
Plus de 1000 combattants des tribus irakiennes de la province al-Anbar à l'ouest de l'Irak ont rejoint les forces de mobilisation populaire pour combattre les terroristes takfiristes de Daech (ou EI).
Des responsables politiques et sécuritaires, ainsi que des chefs de tribus irakiennes ont participé à une importante parade militaire à Amiriya (Falloujah, ouest) afin de renforcer le rôle des tribus d'al-Anbar dans le combat contre le groupe terroriste.
"Dorénavant, nous n'acceptons plus de coexister avec les criminels et les meurtriers, ni avec ceux dont les mains sont entachées du sang irakien. Ce jour est le jour de la révolution majeure contre le groupe terroriste Daech", a lancé le gouverneur d'al-Anbar, Souheib el-Rawi devant les tribus d'al-Anbar.
Les forces populaires, 4ème force de frappe mondiale!
Selon le journal américain News week, les forces de mobilisation populaire irakienne est la quatrième plus forte force de frappe au monde, pour avoir combattu le groupe terroriste Daech et réalisé une large victoire au profit de l'Irak.
Cette force vient en quatrième position après les forces spéciales américaines Navy Seal, le groupe russe ALFA et le groupe autrichien Eko Cobra.
50 terroristes de Daech éliminés
Sur le terrain, les forces de la police fédérale ont mené une attaque à l'Est de Tikrit, au cours de laquelle 50 miliciens de Daech ont péri alors qu'un kamikaze a tenté de se faire exploser sur la route menant à la raffinerie de Baïji au nord de Tikrit.
Le porte-parole du ministère de l'intérieur irakien, Saad Maan, a affirmé dans un communiqué que la police a saisi toutes les armes des terroristes.
Par ailleurs, une force de la police fédérale a fait exploser deux véhicules piégés près de la province Siniya au nord de Tikrit.
30 prisonniers tués, 40 s'évadent (ministère)
Toujours sur le plan sécuritaire, six gardes et 30 prisonniers ont péri lors de violences dans une prison du nord de Bagdad d'où 40 détenus sont parvenus à s'évader, a rapporté samedi un porte-parole du ministère de l'Intérieur.
Les violences ont éclaté vendredi après qu'un prisonnier s'est saisi de l'arme d'un garde dans cette prison située dans l'enceinte du principal commissariat de Khalis, à une cinquantaine de kilomètres de la capitale, a précisé le porte-parole Saad Maan.
"L'un des prisonniers a pris l'arme d'un garde. Après l'avoir tué, il s'est dirigé vers le stock et s'est emparé d'autres armes", a-t-il détaillé, en précisant qu'un lieutenant et cinq policiers avaient péri dans les affrontements.
"Quarante prisonniers ont pris le fuite. Neuf d'entre eux étaient détenus pour des accusations liées au terrorisme et le reste pour des crimes de droit commun", a ajouté le porte-parole.
Selon lui, les 30 détenus tués étaient emprisonnés pour des accusations liées au terrorisme.
Les évasions sont fréquentes en Irak, où des assauts coordonnés contre deux importantes prisons près de Bagdad avaient notamment permis à plus de 500 détenus de s'échapper en juillet 2013.
Source: al-Alam, Soumariya news, AFP