Conformément à l’accord Iran-Russie, les S-300 seront livrés à l’armée iranienne, d’ici la fin de l’année en cours.
Téhéran est prêt à accueillir les missiles S-300 russes que Moscou lui livrera sur décision du président Vladimir Poutine.
L'Iran a renoncé à son projet de créer des missiles sol-air analogues aux S-300 russes suite à la récente décision de Moscou de livrer les S-300 prévus par le contrat de 2007, a annoncé mardi l'agence d'information iranienne Farsnews.
"S-300 est un système de défense, il sera déployé dans les sites spéciaux et nous n'allons pas créer son analogue", a indiqué le commandant de la base de la défense antiaérienne iranienne Khatam al-Anbiya, le général Farzad Esmaili .
Et de souligner : "les S-300 sont un système défensif et opérationnel, et ils seront déployés dans des endroits prédéterminés", ajoutant que "les forces iraniennes ont acquis les formations nécessaires pour pouvoir utiliser le système S-300 russe.. Ce dernier, étant un système opérationnel, n’a pas besoin de rétro-ingénierie".
Rappelons queles militaires iraniens ont annoncé avoir mis au point un missile sol-air analogue au S-300 russe en novembre 2010.
Cette annonce faisait suite à la décision de Moscou de suspendre la livraison des cinq divisions de missiles S-300 à l'Iran.
Dmitri Medvedev, président russe de l'époque, a pris cette décision en application de la résolution 1929 du Conseil de sécurité de l'Onu, qui interdisait de fournir des armements offensifs à Téhéran en raison de son programme nucléaire.
En avril dernier, le président russe Vladimir Poutine a signé un décret levant l'interdiction de livrer des S-300 à l'Iran.
Conformément à l’accord Iran-Russie, les S-300 seront livrés à l’armée iranienne, d’ici la fin de l’année en cours.