Les Palestiniens exploitent le cinquième de la surface maritime que leur accorde le Droit international
Le site The Middle East (ME) a publié une enquête dernièrement confirmant l’implication de certaines personnalités de l’autorité palestinienne de Ramallah dans des transactions douteuses du gaz de la bande de Gaza, a rapporté le Centre Palestinien d’Information (CPI).
En outre, des experts politiques et économiques palestiniens qui se sont confiés pour ce centre proche du Hamas ont accusé cette autorité de passivité inexplicable envers les richesses palestiniennes alors qu’elle peut très bien poursuivre l’occupation sioniste pour les vols des richesses palestiniennes, depuis qu’elle est devenue membre de la Cour Pénale Internationale (CPI).
De plus, les observateurs s’étonnent que l’autorité palestinienne ait signé un contrat pour acheter le gaz israélien, alors que l’occupation israélienne fait main basse d'un vaste champ de gaz dans la bande de Gaza, le champ de Marie B dont les réserves d’un trillion et demi de mètres cubes de gaz suffisent aux Palestiniens pour une quinzaine d’années.
Or depuis 2012, l’occupation l’a pillé et l’exploite jusqu’à la dernière goutte, sans que l’AP ne bronche.
Selon l’étude, les Palestiniens peuvent revendiquer 6.600 kilomètres carrés de la surface maritime, ce qui représente cinq fois plus que la surface exploitée actuellement.
A noter que ledit champ de Marie a été découvert en 1999 face au rivage de la bande de Gaza. En fonction de l’accord Gaza/Ariha de 1994, ce champ est aux Palestiniens.
Le champ n’a pas été exploité par les Palestiniens, pour le simple fait que les forces sionistes d'occupation imposent sur les eaux palestiniennes un blocus hermétique, contre les accords d’Oslo.
Selon le droit maritime international, tout pays a la souveraineté sur 200 miles de sa mer.
Source : avec Palinfo