Pour le Wefaq, les résultats sont déterminés d’avance.
Le principal groupe d'opposition bahreïni a décidé dimanche de se retirer du dialogue national entamé début juillet, affirmant qu'il n'apporterait pas de solution politique à la crise.
Dans un communiqué, le Wefaq a expliqué sa décision par le fait que ce dialogue "n'aboutira pas à une solution politique radicale de la crise à Bahreïn mais qu'il compliquera au contraire cette crise politique".
Le mouvement a souligné qu'il était "largement sous-représenté et marginalisé dans ce dialogue (...) dont les résultats sont déterminés d'avance", ajoutant qu'il ne voulait pas apparaître comme partie prenante d'un dialogue "dont les résultats pourraient être éloignés de la volonté populaire".
Vendredi soir, le mouvement avait affirmé avoir réuni 50.000 personnes lors d'un rassemblement près de Manama au cours duquel son chef, cheikh Ali Salmane, a réaffirmé que la formation réclamait "une réforme radicale portant sur un gouvernement élu par la volonté du peuple et une assemblée qui aurait les pleins pouvoirs législatifs".
Le poste de Premier ministre est détenu par l'oncle du roi, cheikh Khalifa Ben Salmane Al-Khalifa, depuis pratiquement l'indépendance de Bahreïn en 1971.