Les combats dans la ville macédonienne de Kumanovo, à la frontière avec le Kosovo, ont fait neuf morts dont un civil et huit policiers, et plus de 40 blessés dont 37 policiers les 9 et 10 mai derniers.
Moscou n'exclut pas que les événements récents en Macédoine soient liés au refus de ce pays de participer aux sanctions antirusses et à son soutien du gazoduc Turkish Stream.
Moscou n'exclut pas que les événements récents en Macédoine soient liés au refus de ce pays de participer aux sanctions antirusses et à son soutien du gazoduc Turkish Stream, a déclaré vendredi le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov.
"Je ne peux pas porter de jugements définitifs, mais il s'avère que les événements en Macédoine évoluent sur fond du refus du gouvernement macédonien de se joindre à la politique de sanctions contre la Russie et sur fond d'un soutien très actif dont Skopje a fait preuve concernant les projets de construction du gazoduc Turkish Stream, très critiqués à Bruxelles et aux Etats-Unis. Donc, nous ne pouvons pas se débarrasser d'un sentiment qu'il existe un lien", a indiqué le chef de la diplomatie russe lors d'une conférence de presse à l'issue des négociations avec son homologue serbe Ivica Dacic.
Les combats dans la ville macédonienne de Kumanovo, à la frontière avec le Kosovo, ont fait neuf morts dont un civil et huit policiers, et plus de 40 blessés dont 37 policiers les 9 et 10 mai derniers. Les autorités macédoniennes ont déclaré que le groupe armé qui a attaqué Kumanovo avait été dirigé par cinq Kosovars et que les terroristes préparaient une série d'attaques contre des édifices publics, des usines et des civils. Selon la police macédonienne, les assaillants de Kumanovo étaient des anciens membres de l'Armée de libération du Kosovo (UCK).
Sputnik