"La République islamique d’Iran est prête à un dialogue constructif pour aider à éviter que l’enquête judiciaire continue sur un chemin erroné".
Le gouvernement argentin a considéré dimanche "inédite et très positive" l'offre de coopération de l'Iran dans l'enquête sur l'attentat contre la Mutuelle juive argentine (Amia) qui avait fait 85 morts et 300 blessés en 1994, a-t-on appris de source officielle.
Le ministère des Affaires étrangères iranien avait assuré samedi dans un communiqué que l'Iran "condamnait toutes les actions terroristes, notamment celle contre la Mutuelle juive argentine (Amia) en 1994 et se déclarait solidaire avec les familles des victimes".
"La République islamique d'Iran est prête à un dialogue constructif et à coopérer avec le gouvernement argentin pour faire toute la lumière dans le cadre de la loi et du respect mutuel pour aider à éviter que l'enquête judiciaire continue sur un chemin erroné", avait encore affirmé le ministère cité par l'agence Irna.
Samedi, le procureur argentin chargé de l'enquête avait instamment demandé à l'Iran de remettre à l'Argentine tous les « suspects » dans cette affaire.
La justice argentine accuse Téhéran d'être impliqué dans l'organisation de deux attaques à Buenos Aires, dont celui de l'Amia, survenu il y a exactement 17 ans.
Deux ans plus tôt, en 1992, une voiture piégée avait explosé devant l'ambassade israélienne à Buenos Aires, faisant 29 morts et 200 blessés.