Les forces irakiennes avancent au centre et à l’ouest de Ramadi.

 
   Le commandant de la police d'al-Anbar a appelé les forces sécuritaires à se mobiliser vers leurs postes à l'Est de la ville de Ramadi en prélude à la réorganisation de tous les services militaires.

Le colonel Kazem Fahdaoui a fait état de l'avancée de forces sécuritaires dans les régions contrôlées par le groupe terroriste takfiriste Daech (EI) au centre et à l'ouest de la ville.

Pour sa part, le vice-président du conseil de la province d'al-Anbar Faleh Issaoui a considéré que l'assaut de Daech contre la ville de Ramadi était prévu, surtout après des informations confirmant l'entrée d'un grand nombre de terroristes de la Syrie vers l'Irak via la ville de Qaëm.


Sécurisation de régions près de Baïji

Les forces irakiennes conjointes ont libéré les deux villages stratégiques de Raka au sud de Samarra et Boëiji dans la province de Baïji à Salaheddine. Les terroristes ont dû reculer loin de la raffinerie de Baïji.  

Déplacés d'al-Anbar

Des milliers de déplacés irakiens ont de nouveau fui les combats dans la province d'al-Anbar entre les forces irakiennes et les terroristes de Daech.

Les déplacés ont fustigé les responsables de la province qui les ont abandonnés à leur sort devant les attaques continuelles des terroristes.

En effet, le groupe terroiste Daech a réussi à prendre le contrôle de larges parties de la province, et l'armée irakienne oeuvre pour les en chasser.

Maliki: "Des pays sérieux dans la division de l'Irak"

Le vice-Président irakien Nouri Maliki a assuré que des pays régionaux sont sérieux dans le partage de l'Irak, soulignant que ce projet ne verra le jour qu'avec des bains de sang. 

Dans une interview à la chaine de télévision Soumariya, Maliki a dit que "le peuple rejettera le projet de ces pays. Nous misons essentiellement sur l'attachement des Irakiens à leur pays, et la base populaire sunnite refuse la division de l'Irak, contrairement à la position de leurs politiciens.

Selon lui, "la situation en Irak d'aujourd'hui ne diffère pas d'hier. Les problèmes persistent comme dans la province du Kurdistan à cause du manque d'une solution constitutionnelle".

Source: al-Alam