La présence en mer du Dignité Al-Karama constitue un revers pour le gouvernement israélien.
Le navire français de la flottille qui voulait briser le blocus de Gaza, le Dignité-Al Karama, faisait cap lundi sur le territoire palestinien, où il compte arriver dans les 24 heures, ont annoncé lundi les organisateurs.
Le navire, intercepté le 7 juillet et conduit au port par les garde-côtes grecs, a quitté dimanche la petite île grecque de Kastellorizo en appareillant officiellement pour le port égyptien d'Alexandrie. Il cherche à présent à
atteindre son objectif initial, selon les organisateurs.
"Le bateau devrait se trouver mardi après-midi en face du littoral de Gaza", a déclaré à l'AFP un des porte-parole de l'opération, Maxime Guimberteau, joint par téléphone à Paris. "Il navigue lentement, notamment pour économiser du fioul", a-t-il précisé.
Il n'a pas été possible de joindre dans l'immédiat l'une des 17 personnes à bord du navire.
"La présence en mer du Dignité Al-Karama constitue un revers pour le gouvernement israélien qui, par la force ou les pressions, cherche à perpétuer un blocus illégal et criminel et à faire taire les mouvements des sociétés civiles du monde entier", affirment les organisateurs dans un communiqué.
Les neuf autre bateaux qui composaient la flottille pour Gaza, avec à leur bord 300 militants venus de 22 pays, n'ont pas été autorisés à quitter la Grèce.
Les autorités grecques ont justifié cette interdiction en évoquant "la sécurité des militants", après l'assaut de la marine israélienne sur une précédente flottille pour Gaza, qui avait fait 9 morts le 31 mai 2010.